Depuis des lustres, on avait pris l’habitude de souligner que Paris-Nice, la première course de la saison, c’était la Course du Soleil. Force est de déplorer que cette année, c’est tout le contraire qui se produit avec le froid, la pluie et la neige. Au point que ce mercredi, Thierry Gouvenou qui a remplacé Jean-François Pescheux à Amaury Sport Organisation, a décidé d’arrêter les coureurs au cours de la troisième étape. Il y avait danger de laisser sur des routes glissantes des coureurs surtout en ce début de saison.
Il nous fait peur l’ancien champion de France Nacer Bouhanni dès lors qu’il se présente pour un emballage final.
Ainsi, lors de l’arrivée de la deuxième étape de Paris-Nice, il a certes franchi la ligne en vainqueur mais rapidement, le jury l’a déclassé pour attribuer la victoire à l’Australien Michaël Matthews.
Rien que de plus logique à notre sens même si le leader de l’équipe Cofidis était particulièrement remonté en déclarant que la décision dont il était victime, « c’était du n’importe quoi ».
Il faut quand même se mettre dans la tête qu’un sprint comme celui de mardi, c’est à 60-70 km/h qu’il se déroule. Le moindre écart et le coureur va au sol avec toutes les conséquences qu’on peut imaginer. Franchement, on a craint que l’Australien Matthews fasse une belle cabriole et se blesse sérieusement. Dans ce genre de sprint, certains se montrent plus prudents tel Arnaud Demare qui avait gagné la veille. Nous comprenons l’attitude du Picard qui à l’inverse de Bouhanni « réfléchit » avant d’amorcer un sprint. Rappelons aussi que Bouhanni, garçon oh combien respectable, n’a pas froid aux yeux et que l’hiver, il pratique la … boxe. Un sport dans lequel, il n’est pas question de reculer.
Dans ce Paris-Nice, guère favorisé par les conditions climatiques et qui restera dans les annales, ils sont déjà quelques-uns qui, malades, ont abandonné comme Pierrick Fedrigo, Arthur Vichot et l’ancien champion du monde belge Philippe Gilbert.
Enfin, saluons la décision de Bernard Hinault qui a décidé de ne plus être dans l’organisation du Tour de France. On ne le verra plus sur le podium remettre le maillot jaune au leader de l’épreuve. Il aurait pu continuer Bernard à se trouver durant le protocole sur le podium. Ce n’était pas du tout fatiguant mais il a estimé qu’il était temps de s’arrêter et de voir grandir ses petits-enfants. Chapeau Bernard.
Lionel HERBET – 09 mars 2016
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