Jacques Bellenger est né le 25 décembre 1927. Il s’est surtout illustré sur la piste et par exemple, il a été champion de France de vitesse à sept reprises, deux chez les amateurs (1948-1949) et cinq chez les professionnels (50, 51, 53, 54, 55).
En 1956, il doit s’incliner face à Michel Rousseau le futur grand champion qui deviendra même champion olympique à Melbourne.
A cette époque, la piste connait une réelle notoriété. Le Vel d’Hiv de Paris avant qu’il ne soit détruit, est le rendez-vous non seulement des grandes réunions pugilistiques mais aussi des Six Jours.
Le plus souvent, Jacques Bellenger fait équipe avec Louis Gérardin, lui aussi grand champion de cette période mais surtout très connu pour avoir eu une relation avec la chanteuse Edith Piaf.
En 1957 et 58, Jacques Bellenger doit se contenter de la 2e place devancé par un certain Roger Gaignard qui cumulait le métier de sprinter professionnel mais aussi de .. Clown.
Jacques Bellenger a été professionnel jusqu’en 1959 et cette année là, il portait le maillot de Saint Raphaël Géminiani. 1959 marque en effet les débuts de la publicité sur les maillots et c’est Raphaël Géminiani,dit Grand fusil, qui a été le véritable précurseur.
En Picardie, cette époque coïncide avec la présence dans les rangs professionnels, mais sur route, de Pierre Pardoën et Bernard Quennehen. Ce dernier a même gagné une étape du Tour de France en 1953.
Pour terminer sur Jacques Bellenger, signalons qu’il a disputé une de ses dernières courses en tant que professionnel lors des Six Jours de Buenos Aires en Argentine. Il avait terminé 2e.
Au fait, amis lecteurs, savez-vous que Jacques Bellenger est né à …Amiens.
Lionel HERBET – 30 juin 2016
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Gérard BESSON (mercredi, 26 mai 2021 20:45)
Un type extraordinaire ! Je buvais ses paroles !
Jr Coster (vendredi, 24 novembre 2023 23:40)
Jacques un vrai ami, m'a tout raconté sa carrière, un sacré champion. Je le côtoyait souvent au Pmu à Meythet. Il avait tenu un restaurant près de Vincennes, il connaissait la famille Gougeon, Levesques , Bazire, il était ami avec la famille Mary également dans le milieu hippique. C'était un vrai livre. Un homme avec un cœur énorme. Nous avons passés de bons moments ensemble. Son fils avait un magasin de linge sur Paris. Il a eu le malheur de perdre sa femme de la maladie d'Alzeimer, il allait la voir tous les jours à la maison de retraite à Poisy. Depuis la perte de sa femme, Jacques n'avait plus le goût à la vie. Sa fille est mariée avec un grand alpinisme de l'extrême.