EDITO

Sport et Politique ne font pas souvent bon ménage

 

 

 

La prochaine Coupe du Monde de football aura lieu, normalement, au Qatar l'an prochain.  Les éliminatoires ont débuté et sur certains terrains, on remarque que des joueurs, peut-être plus courageux que la plupart de leurs adversaires, ont manifesté leur colère.

Par exemple, les Norvégiens et les Hollandais ont arboré des maillots sur lesquels on peut lire que le Qatar ne mérite pas d'organiser la prochaine Coupe du Monde pour la raison suivante: les ouvriers qui travaillent sur les sites sont souvent exploités, payés avec des pincettes  mais surtout dans des conditions dramatiques.

 

Nombreux sont ceux qui n'ont pas résisté à l'énorme pression qui s'abat sur eux. On déplore des morts mais apparemment, la FIFA s'en moque. L'argent passe avant tous les sentiments et il faudra que beaucoup d'autres joueurs  en dehors des Norvégiens et des Hollandais prennent position.

A commencer par les Français qui sont restés jusqu'à présent, relativement prudents.

Le football n'est pas le sport dans lequel les participants ont montré le plus de courage.

Nous n'avons  pas oublié et nous n'oublierons jamais cette image des  Jeux Olympiques de 1968. A Mexico, deux athlètes américains qui sont noirs ont pris place sur le podium.

 

Ils reçoivent leur médaille et quand retentit l'hymne américain, Tommie Smith et John Carlos  lèvent le bras droit alors qu'ils ont un gant noir. Ces images ont fait le tour du monde et nous sommes en période ou le racisme est au sommet.

Nos deux athlètes vont payer très cher cette révolte et au lieu d'être traités comme des héros, ils sont ravalés quasiment au titre de traitres à la nation. 

Les Jeux ont toujours été l’occasion

Idéale  pour afficher leurs revendications.

Y compris lorsqu'il y a  mort d'hommes.

En 1972, le village olympique de Munich est investi le 5 septembre par des terroristes arabes qui représentent le mouvement Septembre Noir.

 

Il y a des morts du côté de la délégation israëlienne .

En dépit de ce drame atroce, le président du C I O Avery Brundage décide qu'il n'est pas question d'arrêter  les Jeux qui vont se poursuivre. 

En 1980, les Jeux se déroulent à Moscou mais l'année précédente, les troupes soviétiques ont envahi l'Afghanistan. Le président des Etats Unis M. Carter décide le boycott des J O de Moscou qui n'auront pas le succès escompté. 

Deux ans auparavant, la coupe du monde de football a lieu en Argentine et à cette époque, ce pays vit dans un climat de terreur avec une junte militaire au pouvoir.

L'équipe de France est présente mais  on devine que dans le groupe, l'unité est loin de régner. Rares sont les Tricolores qui vont afficher un quelconque sentiment de protestation contre les généraux argentins. Il est vrai que parmi les dirigeants, on reste très prudent. C’est hélas souvent le cas.

 

Lionel Herbet


EDITO

Buteur et sprinter, même combat

 

Le sujet peut paraître un peu farfelu puisqu’il met en présence deux disciplines complètement opposées, en l’occurrence le cyclisme et le football.

Nous avons en mémoire certaines remarques pas toujours agréables du reste qui étaient faites jadis par des footballeurs à des cyclistes.

Les premiers jasaient sur le fait que le cyclisme était un sport ..assis.

C’est rigoureusement vrai encore qu’aujourd’hui, il est fréquent que les coureurs se mettent en danseuse dès  que la route s’élève ou sur la selle, position toutefois dangereuse et qui sera bientôt interdite par l’ U CI.

Alors, direz-vous, pourquoi cette comparaison entre d’un côté le sprinter et de l’autre le buteur ?

On notera cependant que les deux sportifs présentent cette particularité : ce sont eux qui terminent soit l’action soit la course proprement dite.

Ils ont en effet aussi un point commun : pour aller victorieusement au bout de leur action, il faut qu’ils aient la confiance.

 

Sans cette confiance les deux sportifs qui sont en général des champions, ne parviendront pas à terminer en levant les bras ou à sauter de joie.

Outre cette confiance qui peut soit vous emmener vers les sommets soit vous faire douter, il est indispensable que le buteur puisse bénéficier de bons ballons que vont lui offrir les joueurs du milieu de terrain.

De son côté, le sprinter doit posséder des équipiers qui vont se sacrifier, lui faciliter la tâche et on appelle cette tactique : le train.

Des deux côtés et c’est cela qui les rapproche, il faut outre la confiance, un esprit guerrier.

L’ancien champion et directeur sportif Cyrille Guimard a  récemment indiqué et cela peut surprendre, qu’un sprinter devait être une sorte de tueur.

Soit un homme qui, à la limite, ne connait plus personne dans les cent derniers mètres.

Ce mot de tueur est aussi utilisé en football et par exemple à l’Amiens SC, David Suarez voici une quinzaine d’années et tout récemment Diakhaby ont utilisé ce mot.  

Un buteur doit afficher un tempérament de buteur. Et cela ne court pas les rues. Aujourd’hui, être un grand sprinter ou un buteur hors pair, eh bien, c’est une denrée plutôt rare.

 

Lionel Herbet


Paris-Roubaix encore reporté

Les médias régionaux s'étaient montrés à tort, ces derniers jours,  trop optimistes. Ils annonçaient que normalement Paris-Roubaix aurait bien même s'il y avait certaines réticences et notamment de la part du Préfet de Région. Il n'avait pas tort d'autant que noter région des Hauts de France est confinée même si le mot ne doit pas être employé par les membres du gouvernement. Le monde du cyclisme professionnel est touché de plein fouet mais il s'en remettra. Ce qui n'est pas du tout le cas du cyclisme amateur  qui souffre en silence et ne peut le faire savoir puisque les médias les ignorent plus ou moins. pas un pleur par exemple sur l'annulation voici quelques semaines du Prix de Montdidier qui avait l'habitude de lancer la saison. 

Le Grand Prix de la Somme a été reporté au mois d'août et il faut s'attendre à voir également soit le report soit l'annulation pure et simple des Quatre Jours de Dunkerque.

Franchement pour en revenir à Paris-Roubaix, quel dommage  car il nous semble bien que les spectateurs n'auraient pas été en danger. Voilà qui infirme totalement le conseil du Gouvernement qui incite les gens à rester chez eux, calfeutrés ou sortir afin de s'aérer. Franchement, nous ne comprenons pas ces conseils qui nous semblent inadaptés et bien loin de la réalité.


Retour sur le passé et images surprenantes  du sport

 

Bernard Guyot (1)

En cette période de pandémie, le sport national et évidemment régional tourne  au ralenti.

Nous avons depuis un an permis de faire revivre des  évènements passés mais à partir de ce jour, nous allons nous contenter  de publier une photo surprenante et qui va  nous faire revivre des moments de la vie sportive à Amiens ou dans le secteur.

Nous démarrons ce jour avec la photo de Bernard Guyot, ancien professionnel de grand niveau retiré près de Péronne et qui vient de décéder. Cette photo a été prise en 1992 au départ du Prix Jean Renaux à Amiens.

Bernard Guyot a décidé de remonter sur un vélo non pas dans l'épreuve

des  professionnels mais de l'épreuve réservée aux gentlemen qui se disputait en lever de rideau des pros. Bernard Guyot avait même endossé un maillot dont le sigle était un sponsor amiénois.

 

Lionel Herbet

 

Retour sur le passé 

 

Gilles Gosset (2)

 

Aujourd'hui, il ne serait plus possible à un entraîneur de football, à quelque niveau que ce soit, de fumer durant un match. 

L'intéressé ne nous en voudra pas. Il s 'agit de Gilles Gosset qui a été un bon joueur de l'Amiens SC avec qui il a ensuite entretenu  les meilleures relations.

C'est lui qui a en effet recruté l'attaquant Yohann Touzghar qui est resté deux saisons à l'ASC.

Gilles Gosset a également entraîné des clubs des environs d'Amiens notamment le club corporatif de la Clara et son petit défaut, soit fumer, il l'assouvissait durant les rencontres. On le voit ici suivre un match accroupi sur le bord du terrain  et cigarette à la bouche, il dirige son équipe. Aujourd'hui, ce serait bien sûr interdit et ce n'est pas plus mal.

 

Lionel Herbet


Il fut un des pionniers des100Km du Val de Somme: Joseph Tudo est décédé

 

Avec la disparition de Joseph Tudo, à l'âge de 87 ans, c'est toute une partie de cette belle épreuve qu'étaient les 100Km du Val de Somme, qui s'en va.

Joseph Tudo fut en effet un des pionniers, un des premiers participants à cette course pédestre qui allait d'Amiens à Mareuil Caubert (aller et retour). 

C'était en cette décennie 80-90 la période faste des courses de 100Km et même plus parfois. Amiens était devenu un rendez-vous incontournable.

C'était l'époque de Claude Ansard et Chantal Langlacé mais Joseph Tudo appartenait à cette catégorie de participants qui avaient découvert sur le tard la compétition.

Dans la vie, Joseph Tudo était un Monsieur. 

 

Il était en effet Professeur des Universités, fondateur et premier directeur de l'I U T d'Amiens. Fonction qu'il occupa de 1968 à1984.

JHoseph Tudo s'était donc passionné pour les courses de longue distance alors qu'il avait la cinquantaine.

Il avait rejoint l'Amiens Université Club, un club à nul autre pareil.

is le 21 septembre 1985, dans une épreuve survolée par le Belge Jean Paul Praet, Joseph Tudo avait pris une belle  7e place en 7h38'57s et il avait devancé Chantal Langlacé mais aussi plus de 250 concurrents.

Monsieur le Directeur dans la semaine au Campus, Joseph Tudo devenait tout simplement Joseph le dimanche et ce qui primait chez lui, c'était la simplicité.

Jamais nous ne pouvions imaginer que cet homme qui occupait une fonction aussi importante pouvait se mettre en short et courir comme un dératé sur le macadam.

Surtout à cette époque.

Cet homme, 35 ans après, nous ne l'avons pas oublié. Ni cette ambiance qui régnait non seulement au départ et l'arrivée mais aussi sur le parcours car le public sortait sur son pas de porte et venait applaudir les coureurs.

Josph Tudo n'est plus et nous nous inclinons devant cet homme qui  était Officier de la Légion d'Honneur, Commandeur des Palmes Académiques, Officier de l'Ordre National du Mérite et qui était aussi Colonel de réserve.

Notre photo: Joseph Tudo à l'arrivée des 100Km du Val de Somme en 1985.

 

Lionel Herbet


EDITO CYCLISME

Décidément,  le danger reste présent sur les routes

 

Une fois de plus, un grave accident de la circulation s'est produit et il faut hélas le déplorer, les médias ont été fort discrets.

C'est arrivé ces derniers jours lorsqu'un groupe de jeunes cyclistes a été percuté par un véhicule qui circulait dans le même sens.

Cela se passait du côté de Saint Etienne et les conséquences ont été terribles.

Un jeu de 14 ans en a été gravement blessé et transporté à l'hôpital dans un état d'urgence absolue.

Cet accident s'explique facilement car le groupe de jeunes coureurs appartenant à un club a été doublé par un automobiliste alors que dans le sens opposé arrivait  une voiture conduite par une femme qui, manifestement, n'avait pas grand chose à se reprocher. 

Nous imaginons la scène car à plusieurs reprises nous l'avons vécue ici en Picardie. Combien de fois n'avons eu peur de voir un cycliste, jeune ou âgé, se faire renverser par une voiture. 

 

Evidemment, ce groupe était composé de 14 jeunes et 4 adultes.

Donc, les mesures de sécurité avaient été prises par le groupe de cyclistes. 

"Cela arrive trop souvent et c'est une utopie de  croire que cela va s'arranger", indique Francis Van Londerseele, ancien conseiller technique régional.

Trop souvent nous avons dans notre carrière constaté ce phénomène et cela arrivait parfois en course.

Ainsi ce Tout de l'Oise  qui dans les années 90 avait été marqué par un terrible accident de course puisque cette fois, une voiture sortant d'un garage était venu percuter des coureurs dotn Laurent Beuzault qui avait été grièvement blessé et s'était  remis lentement.

Aujourd'hui et il faut en être conscient, le cyclisme est un sport dangereux et la route avec tous ses dangers demeure plus que jamais l'adversaire principal.

Lionel Herbet


Tokyo sans public étranger et le sport confronté au manque d'argent

 

Ainsi donc, l'ancien champion olympique d'escrime par équipes en 1976 l'Allemand Thomas Bach  vient d'être réélu à la tête du C I O. Une réélection royale avec 93 voix pour et une seule conter. C'est dire que ce grand dirigeant allemand possède une réelle influence à l'instar de certains de ses prédécesseurs tels jadis Avery Brundage et l'Espagnol Juan Antonio Samaranch. Ce dernier avait déclaré en 1996 que la Picardie était la région la plus sportive du .. monde car notre région avait brillé de mille feux aux J O d'Atlanta.

Thomas Bach  va tout faire pour que les Jeux de Tokyo qui, normalement, doivent débuter le 23 juillet, aient bien lieu.

Le problème est le suivant et il est de taille.

Aujourd'hui, le peuple japonais ne souhaite pas l'arrivée sur son territoire de milliers de spectateurs venus de tous les pays du monde. Dans le contexte actuel, nous comprenons parfaitement l'attitude des Japonais. Si  le gouvernement japonais confirme cette position, alors les Jeux auront bien lieu mais à huis clos. Dès lors, vont se poser des tas de questions: comment faire en sorte que les J.O. ne soient pas déficitaires? Ces Jeux vont coûter très cher plus que d'habitude car il faudra que les athlètes arrivant au Japon soient mis en quarantaine au moment de leur arrivée. Pour s'en tenir au niveau de notre pays, il est évident que chaque discipline représentée va se montrer très méticuleuse. On a vu récemment avec le rugby qu'un écart de conduite peut engendrer de graves conséquences. Pourtant les athlètes continuent de se préparer comme si de rien n'était. Chapeau à eux.

Au-delà des Jeux, c'est évidemment le sport dans son intégralité qui est menacé et en grand danger. Ne parlons pas du secteur amateur qui aura bien du mal à s'en remettre  et nous sommes convaincus que le chiffre des licenciés va baisser dans toutes les disciplines.

Au plan professionnel,  on a vu que certains clubs  pros de foot (Lyon, Angers, Reims notamment) ont demandé à leurs joueurs de baisser leurs salaires.

Dans l'ensemble, ils acceptent mais il est prouvé que ces efforts financiers, ne parviendront pas à renflouer les déficits. Pour le moment, les clubs tiennent le coup mais pour combien de temps encore surtout si la pandémie se poursuit.

 

Lionel Herbet  


Le cyclisme n'aime pas trop les anciens champions

 

C'est en effet la constatation que nous avons pu tirer après la récente élection du président de la Fédération française de cyclisme. Lors de l'assemblée générale, à une large majorité les représentants des comités régionaux ont largement accordé leurs suffrages à Michel Callot qui était en poste depuis 2017.

Visiblement, cet homme ne voulait pas la guerre que lui proposait son principal adversaire, l'ancien champion, sélectionneur de l'équipe de France Cyrille Guimard.

On sait depuis longtemps que Cyrille Guimard est quelqu'un qui n'a pas sa langue dans la poche. Il assène des vérités et il faut le reconnaître, il a souvent raison. Car le cyclisme, Cyrille le connait sur le bout des ongles. Il a été coureur à une époque où la concurrence était rude notamment avec Eddy Merckx.

En tant que directeur sportif, Cyrille Guimard a emmené vers la victoire à Paris dans le Toru de France de Lucien Van Impe, Bernard Hinault et Laurent Fignon.

Il a été sûrement le premier qui a révolutionné les méthodes  d'entrainement, de préparation des coureurs professionnels.

 

Il a aussi et reste du reste un excellent consultant dans la chaine l'Equipe 21.

Mais voilà, les dirigeants des comités ont eu l'occasion de lui régler son compte.

Cyrille Guimard a été balayé comme l'a été Jeannie Longo tandis que Marc Madiot qui avait appuyé la candidature de Guimard, a essuyé un camouflet.

Le cyclisme s'en  remettra et au plan national, on attend vraiment que notre champion du monde Julian Alaphilippe soit à la hauteur.

On note que dans Paris-Nice, quelques Français tentent de tirer leur épingle du jeu notamment Rémi Cavagna battu de peu dans le contre la montre, Julien Bernard, Latour et on attend beaucoup, peut-être de David Gaudu, équipier de Arnaud Demare et en qui l'équipe Groupama a énormément confiance.

Mais même si Gaudu peut réaliser un grand Tour, il faudra battre la coalition étrangère

dont font partie les deux Slovènes Pogacar et Roglic ce dernier en forme comme il le prouve dans Paris-Nice.

Lionel Herbet 


Bernard Guyot premier Français à gagner la Course de la Paix, s'était retiré près de Péronne 

 

Bernard Guyot qui vient de nous quitter à l'âge de 75 ans, fut un vrai champion cycliste dans les années 60-70 mais aussi un homme d'une grande discrétion.

Un jour, nous étions prévenus par un ami de Péronne qu'un ancien coureur cycliste, très connu, vivait le plus discrètement à l'abri des regards.

Bernard Guyot appartenait à une famille de coureurs dans la région parisienne à Savigny sur Orge.

Mais Bernard fut celui qui connu les meilleurs résultats et c'est ainsi  qu'en 1966, il fut le premier Français à remporter la célèbre  Course de la Paix. A cette époque, les coureurs des pays de l'Est ne pouvaient pas passer professionnels et ils avaient un calendrier à leur mesure. La France envoyait chaque année une équipe à cette Course de la Paix.

 

Bernard Guyot devint ensuite professionnel, participa plusieurs fois au Tour de France. Il mit un terme à sa carrière en 1975 et il se retira du côté de Péronne, le plus discrètement, pointant même à la A N P E avant de trouver un emploi à la SOTEP à Péronne en tant que chauffeur.

Il fallut ce coup de fil de mon ami Jacques Hanquier dans les années 90 pour que réapparaisse le nom de Bernard Guyot.

Nous nous sommes rencontrés à Péronne et avons sympathisé.

Bernard Guyot reprenait goût au cyclisme et un autre ami M. Dapurificao eut l'excellente idée d'organiser une randonnée cycliste qui porterait le nom de Bernard Guyot.

Par la suite, Bernard vint à Amiens à l'initiative de Promotion Sport Picardie pour le critérium Jean Renaux et le Tour de la Somme lui arrivant de piloter une voiture de l'organisation. Parfois car le bonhomme n'était guère bavard, il rappelait de vieux souvenirs comme par exemple les Jeux Olympiques de Tokyo en 1964. Il se rappelait qu'il avait été disqualifié parce qu'il avait donné sa roue à son équipier Lucien Aimar qui venait de crever.

 

Lionel Herbet


Marcel Glavieux repart à la tête du CDOS pour quatre ans

 

C'était une première ce jeudi à la Maison des Sports. L'assemblée générale élective du CDOS s'est déroulée par visio ce qui s'explique par la pandémie que nous vivons depuis un an.  

Cette assemblée générale s'est donc déroulée dans une salle quasiment vide mais les présidents des comités départementaux étaient chez eux devant leur écran afin de suivre les différents discours.

Le plus important de la soirée était celui du président sortant Marcel Glavieux qui sans surprise, a été réélu et son mandat ira donc jusqu'aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. De quoi motiver particulièrement celui qui fut durant trente ans président du district de la Somme de football et qui a quitté son poste qui est désormais tenu par Pascal Tranquille.

Marcel Glavieux aura été celui qui a permis la réalisation de cette Maison des Sports à Amiens qui fait la fierté du sport dans le département et qui pour autant, est encore méconnue du grand public. Tout comme dans le football, Marcel Glavieux laissera une place importante et c'est avec une grande motivation qu'il va aborder cette échéance de 2024 tant il est vrai qu'en raison de sa proximité avec Paris, notre département aura un rôle  jouer.

La victoire de Marcel Glavieux et de son équipe qui n'a guère changé par rapport à la précédente, a été d'autant plus aisée qu'il n'y avait pas de liste adverse. 

 

Le président a voulu rappeler qu'en cette période très difficile, le sport restait un élément de choix dans la vie quotidienne de nos concitoyens:

"On s'est rendu compte, en ces moments difficiels, que le Sport était un besoin et qu'il donnait à notre corps une force supplémentaire pour combattre ce virus.

On a aussi constaté que les espaces de vie sportive étaient limités.

Mais heureusement les clubs et les comités ont su faire preuve d'innovation.

Arrêtons de penser que le sport coûte cher car il est bien une véritable richesse pour notre société.

Paris 2024 sera un enjeu majeur pour les sportifs et l'occasion d'apporter innovation et animation sur l'ensemble du département avec l'appui des organes tels l'Etat, le conseil départemental et des collectivités.  2021 verra arriver la conférence régionale du sport; une nouvelle loi "Sport et Société" tandis que de notre côté, nous devrons refondre noter site de communication, mettre en place des conférences débats et revoir les nouvelles modalités de formation avec les évolutions en distanciel.

 

Le président a conclu ainsi son exposé: Restons réalistes, solidaires et fraternels. Ensemble, nous surmonterons cette crise et nous continuerons de clamer "Le sport c'est notre passion"

Le bureau du CDOS pour la prochaine olympiade

Président: Marcel Glavieux

Secrétaire général: Dany Tonneau

Trésorier: Jean Michel Baudelet

Vice-Présidents: Claude Hatté, Christian De Blangie, François Joliveau, Sylvaine Boucher

Membres: Jacky Crépin, Edith Lourdel, Charline Tourneur, Président du CROS.

Conseil d'Administration

Catégorie 1: Nicole d'Oliveira, Christian Denis, Daniel Lefèvre

Catégorie 2,3, 4,5:

Hubert Dessaint, Stéphanie Normand, Pascal Lheureux, Lionel Herbet, Jacques Descamps.

Notre photo: Marcel Glavieux aux côtés du secrétaire général Dany Tonneau.

 

Lionel Herbet.


Jean-Hervé Stievenart tourne la page

En 1970 il est fêté comme un roi à Abbeville

 

Cela fait un bon mois que Jean-Hervé Stievenart a pris sa retraite.

L'histoire retiendra qu'il a été le grand Monsieur du triple saut

en France ayant d'abord été un athlète de grand niveau avant de devenir un entraîneur hors pair. Il est considéré à l'heure actuelle comme le maitre de cette discipline très particulière et qui depuis un demi-siècle n'a pas enregistré de progrès techniques.

En ce sens qu'il faut trois sauts qu'il convient de réaliser du mieux possible en allongeant bien sûr la foulée. Le seul point qui pourrait faire que le record du monde du Gallois Jonathan Edwards (18m29) soit amélioré, c'est la vitesse. Plus un athlète ira vite avant la planche et plus il aura des chances de d'atteindre  un jour la barre des 19 mètres.

En France, Jean Hervé Stiévenart a été celui qui a formé les plus grands

notamment Tamgho mais aussi le Burkinabe Zango  qui vit dans le Nord de la France.

Jean Hervé Stiévenart faut-il  le rappeler est Abbevillois de naissance.

C'est dans cette ville qu'il a commencé à pratiquer l'athlétisme.

C'est pourtant au saut en longueur que le jeune Jean Hervé Stiévenart s'est illustré dans un premier temps.

Il fut champion de France cadet avec un bond de 6m90 sous les couleurs  du SC Abbeville. Il avait de qui tenir puisque son papa était détenteur du record de la Somme avec 7m13.

 

Nous sommes en 1970 et cette année est faste pour le sport abbevillois.

En effet si Jean-Hervé Stiévenart est champion de France du saut en longueur UFOLEP, le cycliste Eric Lalouette a décroché le titre junior de champion de France sur route.

A cette époque, le maire d'Abbeville Max Lejeune décide de recevoir et de fêter avec faste les deux champions. Jean -Hervé et Eric reçoivent un accueil à l'américaine et dans une voiture décapotable traversent les principales artères de la ville. Il faudra attendre une bonne dizaine d'années pour qu'Abbeville revienne à la une de l'actualité sportive avec  l'accession de l'équipe de football en Division 2.

Aujourd'hui, c'est surtout à Jean-Hervé Stiévenart à qui nous pensons.

Durant plus de trente ans, il a été le pape du triple saut en France et a formé les plus grands champions d'une spécialité très difficile.

Bonne retraite cher Jean-Hervé.

 

Lionel Herbet 


Solidarité et huis clos dans le cyclisme

 

Quand la saison cycliste va-t-elle  reprendre dans notre région?

Le président du comité départemental Jacky Crépin a fait part de son inquiétude et après le report ou même tout simplement l'annulation  du Prix de Montdidier qui, depuis des lustres a l'habitude de lancer la saison, il craint que les coureurs ne puissent reprendre leur activité qu'à partir du mois d'avril.

C'est que les autorités n'ont pas donné le feu vert au cyclisme amateur privé de compétitions, à l'inverse des professionnels.

Il est question de huis clos et franchement, nous nous interrogeons sur le bien fondé de cette décision que personnellement, nous qualifions d'injuste.

Le monde du spectacle est touché et il nous semble que cela soit aussi injuste.

Mais que dire par exemple de la pétanque et évidemment du cyclisme!

Il a été prouvé que le virus se développait le plus en milieu clos, à l'occasion de rassemblements familiaux.

 

Le cyclisme est un sport de plein air.

Les coureurs n'ont pas de contact et le public peut très bien être éparpillé sur le parcours en respectant les normes de sécurité.

Donc à notre humble avis, le cyclisme reste aujourd'hui le seul sport qui pourrait se dérouler normalement.

Les pratiquants sont les premières victimes. Ils continuent à s'entrainer mais on le sait, rien ne remplace la compétition.

Au delà du fait que le cyclisme régional sera au point mort encore deux mois environ, peut-on imaginer que tout repartira normalement. Il est certain que des organisateurs vont se décourager et baisser les bras, que des municipalités seront moins décidées à aider financièrement les organisateurs.

Oui pour être clair, nous sommes inquiets pour cette saison cycliste dans la région.

Plus que jamais dans le cyclisme, le fossé s'agrandit entre le monde pro et amateur.

Il nous plait  de souligner que pour le prochain  Tour de France, Christian Prudhomme le grand patron d'ASO a fait un geste qui est celui d'accueillir une équipe supplémentaire au départ qui est fixé on le sait en Bretagne.

Chaque équipe ( au total il y en aura 23) sera composée de 8 coureurs.

Soit un peloton  plus important que celui autorisé par l' U C I.

Un accord a été trouvé et outre le Tour de France, les organisateurs du Giro et de la Vuelta ont accepté également cette proposition.

 

C'est ce qui s'appelle la solidarité et nous approuvons totalement même s'il faudra hélas s'attendre à enregistrer des chutes lors des  premières étapes.  

Ces derniers jours, l'UCI a pris certaines décisions importantes.

Ainsi, l'usage des  corticoïdes sera interdit en 2022.

Mais la plus importante et qui ne recueille pas l'adhésion des coureurs est celle d'interdire aux coureurs de s'asseoir sur leur tube de cadre et d'utiliser leur avant-bras comme point d'appui.

Nous avons tous assisté à ce spectacle périlleux et avions vraiment peur qu'un coureur ne chute alors qu'il était assis sur son tube de cadre dans une position acrobatique mais aussi dangereuse et ce à plus de 80’km’h.

Aussi bizarre que cela puisse paraitre, cette décision est loin de recueillir l'adhésion des coureurs qui jouent parfois avec leur vie.

Certains se montrent même ironiques et affirment que bientôt, un coureur ne pourra plus lever les bras quand il gagnera une course.

Cette décision de l’UCI sera  en vigueur dès le 1er avril 2021 mais elle va sûrement déchainer les passions  . En ce qui nous concerne, cette décision de l'UCI est juste car il convient de protéger les coureurs.

Enfin et tout le monde est d'accord, les coureurs n'auront  plus le droit de jeter n'importe où leurs déchets.

Les organisateurs devront prévoir des lieux où seront jetés bidons, sacs de ravitaillement. Le cyclisme se met à l'heure de l'écologie et ma foi, nous approuvons également.

 

Lionel Herbet


Jean-Claude Piéri "la pandémie a fait que tout est devenu secondaire"

 

Personnage important de Promotion Sport Picardie dont il est membre depuis la création du club, ayant toute sa vie bercé dans le cyclisme, Jean Claude Piéri a changé son fusil d'épaule puisqu'il est chargé de gérer l'organisation des épreuves pédestres notamment les 100Km et le marathon.

Avec le COVID, PSP a dû annuler toutes ses manifestations en 2020. Cette année, normalement, nous devrions assister aux différentes  compétitions et Jean-Claude Piéri ne cache pas que si l'enthousiasme reste plus que jamais intact, il faudra quand même remobiliser tous les bénévoles mais il est confiant à l'aube de cette année que chacun espère meilleure que la précédente.  

Jean-Claude Piéri, comment avez-vous vécu l'année 2020 qui a été marquée par la pandémie et l'arrêt de presque toutes les épreuves sportives?

Comme pour tout le monde, l'année 2020 a été difficile mais la soudaineté et la virulence de cette épidémie était telle que tout est devenu secondaire.

Le sport en général a manqué mais chacun pratiquant ou bénévole avait un espoir que le lendemain soit plus serein.

L'annulation de toutes les organisations P S P s'est faite au fil du temps et le manque de recul et d'expérience justifient ces annulations car personne n'était préparé  à cette situation.

 

Pensons maintenant  à l'avenir et plus particulièrement à l'édition de cette année. Quand auront lieu ces épreuves? Quels serons les parcours et faudra-t-il plus de bénévoles que d'habitude?

Depuis quelque temps, nous avons basculé sur cette année 2021. que ce soit pour les 100km et le marathon de la Somme.

En ce qui concerne  le Grand Prix de la Somme cycliste, le choix a été de reprendre le schéma prévu en 2020 et pour les 100Km et le marathon, l'organisation sera identique à celle de 2019 (Championnat de France).

Le 2 mai nous aurons donc le Tour de la Somme cycliste avec un départ à Amiens la Hotoie et une arrivée à Salouel  selon le parcours défini en 2020.

Aujourd'hui, les protocoles liés aux épreuves cyclistes sont rodées et notre président Hubert Louvet s'emploie avec les services compétents, à mettre en place les dispositifs.

Pour les 100Km et le marathon, la date retenue est le 16 octobre et les inquiétudes sont différentes.

Les courses devraient se dérouler comme en 2019 ce qui nous évite de reconsidérer le schéma d'ensemble.

 

Sur le plan sportif, le report de nombreuses épreuves à l'automne  notamment Paris, ne facilitera pas le choix des coureurs vers telle ou telle épreuve. Nous avons prévu les 100 Km, le marathon et un relais marathon à trois (nouveau) ainsi que deux 5 km pour que tous les coureurs trouvent une distance à leur convenance.

Sur le plan organisation, c'est beaucoup plus compliqué et nous réfléchissons à différentes solutions à présenter aux autorités.

Réunir les 250 bénévoles nécessaires devra préserver chaque volontaire, le ravitaillement des coureurs nécessite de reconsidérer totalement alimentation et distribution, les flux sur el site de la Hotoie devront être canalisés.

Toutes ces questions dépendent de la situation sanitaire en octobre et des règles qui nous seront imposées par le .. virus.

Enfin, est-ce que les différentes annulations en 2020 ont freiné votre enthousiasme?

Après ce temps, il faut remobiliser les équipes d'autant que l'espace temps de tous a ét ou sera modifié.

L'équipe dirigeante de l'organisation devra  se renforcer mais pour 2021

l'urgence est de sortir de cette situation sanitaire.

et pour les bénévoles de se tenir prêt à redonner de l'envie.

 

Lionel HERBET


Cyrille Guimard n'y va pas de main morte

 

Ce jeudi se déroulait la deuxième étape de l'Etoile de Bessèges.

Elle a vu la victoire d'un coureur belge s'exprimant bien en français et qui porte un nom bien de chez nous: Timothy Dupont. Il a devancé au sprint le Picard Rudy Barbier.

Il y avait exactement 553 jours que ce Dupont n'avait plus gagné une course. 

Cyrille Guimard qui commente l'épreuve pour la chaine l'Equipe 21 avec le Picard Christophe Riblon, connait bien Dupont puisqu'il l'a eu dans son équipe en tant que directeur sportif voici quelques années au V C Roubaix.

Toutefois, ce que nous retenons surtout de cette deuxième étape, c'est le nombre important de chutes.

 

Des chutes provoquées par ce qu'on appelle un phénomène de vagues et  cela, les coureurs en sont les premiers responsables.

Mais il y aussi les spectateurs qui sont trop près sur la chaussée et veulent voir les coureurs de plus près. Et puis à l'approche de l'arrivée, apparait au grand jour la nervosité des sprinters.

Alors, Cyrille Guimard nous donne deux remarques sur les chutes en course et ce quel que soit son niveau.

"Dans le cyclisme, les chutes font partie du paysage. Sans chutes, il n'y a pas de cyclisme". Et ce n'est pas fini puisque Cyrille Guimard emprunte un langage habituellement réservé au ... catch: "D'un côté, il y a les méchants et de l'autre les gentils".

Selon Guimard, à l'approche de l'arrivée, il n'y a plus de coureurs gentils.

Place aux méchants et à ces rares coureurs qui sont prêts à prendre tous les risques pour gagner, quitte parfois à dépasser les limites du correct. Cela nous fait froid dans le dos.

 

Lionel Herbet


Le plaisir de retrouver le  cyclisme à la télé

 

Franchement cela fait vraiment plaisir de retrouver le cyclisme à la télé.

Pas sur n'importe quelle chaîne puisqu'il s'agit de l'Equipe 21 car on le sait France 2 ne s'intéresse qu'aux grandes épreuves.

Cette semaine, l'Equipe 21 suit de près l'Etoile de Bessèges.

La première épreuve par étapes de la saison  a vu la victoire lors de la première étape dont l'arrivée se situait en côté à Bellegarde  du coureur de Cofidis Christophe Laporte.

Un garçon heureux de lever le bras.

L'année 2020 a été difficile pour lui car il a été victime d'une fracture du poignet.

Laporte a battu son ancien équipier Nacer Bouhanni qui avait lancé le sprint.

Cette première étape a vu, hélas, le retour des chutes.

Elles ont été trop nombreuses mais on peut les expliquer à partir du moment où la sécurité sur les routes est moins rigoureuse que dans le Tour de France par exemple.

Nous  avons noté un nombre important de voitures et même de camions stationnés au bodr dse routes devenues dès lors plus étroites.

Comme l'a souligné Cyrille Guimard qui sera peut-être le futur président de la Fédération française de cyclisme, ces chutes peuvent aussi s'expliquer par le retour à la compétition dse coureurs qui doivent réapprendre à frotter dans le peloton.

Outre Cyrille Guimard aux commentaires, nous avons également l'ancien professionnel picard Christophe Riblon.

Dans le peloton, il nous faut réapprendre aussi à nous familiariser avec les maillots des équipes. Un est vraiment à découvrir: celui d'AG2R qui, cette année, a trouvé un nouveau sponsor en l'occurrence Citroën. Soit un grand nom de l'automobile et qui fait une entrée fracassante dans le cyclisme.

La saison est donc lancée et nous souhaitons de tout coeur que le COVID ne fasse pas trop de dégâts. .

Au plan régional, nous espérons un calendrier fourni et nous en profitons pour saluer la réélection de Jacky Crépin en tant que président du comité départemental et qui va figurer sur la liste emmenée par Marcel Glavieux dans le prochain comité départemental olympique et sportif.

 

Lionel Herbet 


CDOS : Marcel Glavieux candidat à sa propre succession

 

 

Ces derniers jours, le comité du CDO S(comité départemental olympique et sportif) s’est réuni pour la dernière fois  et elle était dirigée par Marcel Glavieux. Cette réunion s’est tenue dans la grande  salle de  la Maison des Sports à Amiens. Ce bâtiment a été inauguré voici   quelques années déjà et il restera dans les annales comme étant la plus belle réussite  de Marcel Glavieux. Si ses prédécesseurs en avaient rêvé, lui est allé jusqu’au bout de son rêve et cette Maison des Sports qui se trouve dans le même bâtiment  que le Dojo Régional, est le fleuron du sport départemental.

 

Le  comité  était quasiment au complet à l’exception  de deux collègues indisponibles pour des raisons de santé Daniel Brevière et Daniel Lefèvre. Il s’agissait de faire le point sur la situation actuelle mais aussi les prochaines élections qui vont amener du changement en France puisque le président du CNOSF M. Masseglia ne peut plus poursuivre son activité et il sera automatiquement remplacé. Actuellement deux candidats sont en lice dont la présidente de la FSGT ce que nous avons évoqué dans un précédent article. Au plan régional, là aussi mais pour d’autres raisons Claude Fauquet a décidé de se retirer. Il devrait être remplacé par un Nordiste.

Enfin, la Somme sera inchangée puisque Marcel Glavieux a décidé de postuler à un nouveau mandat qui ira jusqu’en 2025 soit après les J.O. de Paris.

Marcel Glavieux n’est plus président du district  de la Somme de football et il a été remplacé après près de trente ans de mandat par Pascal Tranquille. Mais Marcel Glavieux a souhaité rester  en place au CDOS  et il a annoncé qu’il était candidat à sa succession (il n’y aura qu’une seule liste) et cette assemblée générale élective aura lieu le jeudi 25 février à 18 heures à la Maison  des Sports mais en distanciel compte tenu de la situation sanitaire.

 

Autour de lui, on retrouvera de nombreux collègues qui étaient à ses côtés tels MM. Dany Tonneau (pétanque) secrétaire ; Jean Michel Baudelet (basket) trésorier et trois vice-présidents Claude Hatté (handball), François Joliveau (voile), Christian De Blangie (gymnastique). La seule nouvelle sera Sylvaine Boucher (USEP).

Le  sport dans la Somme c’est : 58 comités départementaux dont 39 adhérents au CDOS ; 114 000 licenciés, 1590 clubs et des milliers de bénévoles.

On regrettera en passant que certains comités représentant des disciplines olympiques comme l’aviron et la boxe trainent les pieds et sont soit hostiles au CDOS ou ne règlent pas leur cotisation.

Rappelons les quatre missions du CDOS :

-Volet sportif

-Volet éducatif

-Volet financier

-Volet social

Dans sa conclusion, Marcel Glavieux a  utilisé cette formule :

Il y a eu un avant et il y aura un après

Il appartiendra au monde sportif de faire différemment

PARIS 2024 :un objectif de réussite pour le CDOS Somme.

Parmi les actions,  il faut espérer que le Challenge Brandicourt pourra se poursuivre. Le problème est que le partenaire du CDOS est le Crédit Agricole qui n’est pas sponsor officiel du CNOSF.

Enfin, pour ce qui est notre département, outre Amiens Métropole, Abbeville, la ville de Péronne a reçu le label officiel Terre des Jeux qui est décerné par le CNOSF.

Notre photo : les membres du CDOS devant le drapeau officiel olympique à l’issue de leur dernière réunion de la mandature.

 

Lionel Herbet    


Même la F S G T brigue la présidence du Comité national olympique et sportif

 

Nous sommes en pleine période électorale au niveau des instances sportives.

Par exemple, le football est en pleine effervescence avec trois candidats pour devenir président de la Fédération française.

Le président sortant Noël Le Graët est certes  attaqué par deux challengers MM. Moulin et Thiriez mais franchement qui mieux que lui incarne le football amateur et qui surtout peut  présenter un bilan plus  favorable au niveau international?

 Du reste, il forme avec Didier Deschamps un couple gagnant  et qui peut encore gagner des titres européens et mondiaux.   

Le cyclisme est également sur la sellette puisque Cyrille Guimard l'ancien champion et surtout directeur sportif incomparable (il a dirigé les carrières de Bernard Hinault, Laurent Fignon, Lucien Van Impe) qu'il a emmenés avec le maillot jaune jusqu'à Paris dans plusieurs Tours de France, est aussi candidat.

Et qui mieux que Cyrille Guimard connait le cyclisme?

Personne assurément.

 

Maintenant, montons d'un cran puisque nous sommes cette fois plongés  dans la future élection du C N O S F (Comité national olympique et sportif français).

On le sait l'actuel président Denis Massaglia, ne se représente pas.

La porte est ouverte et les ambitions se manifestent ce qui est normal. 

C'est ainsi qu'une femme est candidate à la présidence.

Elle s'appelle Emmanuelle Bonnet-Ouladji et elle est à la tête de la Fédération F S GT.

Mais oui, il s'agit bien de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT).

Franchement, j'étais loin d'imaginer que cette Fédération existait encore.

Nous ne sommes plus en 1936 et dans les années qui ont suivi la guerre même si à Amiens, nous avons le souvenir, d'un club de cyclisme qui était affilié à la FSGT et qui organisait des épreuves.

Madame Bonnet-Ouladji est la deuxième candidate après l'ancien champion de ski nautique Patrice Martin.

Elle est jeune, a parait-il le soutien de plusieurs présidents de fédérations et elle a déclaré "Mon atout est d'avoir une conception plus large du rôle du sport pour le développement humain  et de la société."

Mais revenons dans notre département et on sait qu'une Maison des Sports existe  avec un comité départemental dirigé par Marcel Glavieux qui avec une liste modifiée est candidat à sa succession.

 

Lionel Herbet


Jeux de Tokyo: ne soyons pas trop optimistes

 

Depuis leur renaissance par  le Baron Pierre de Coubertin  en 1896, les Jeux Olympiques modernes n'ont pas eu lieu durant les deux grandes guerres mondiales en 1916, 1940 et 1944. Ces deux conflits avaient causé la mort de millions de personnes.

Des morts, le coronavirus en a fait des millions  également mais tout de même moins  nombreux que lors des deux guerres. Il est vrai que l'ennemi n'est pas le même et qu'il est invisible à l'oeil humain. Mais il fait aussi beaucoup de ravages dans tous les continents du monde.

Alors, pour nous les sportifs, sommes nous inquiets avant les prochains Jeux Olympiques de Tokyo. Rappelons qu'ils avaient déjà été reportés l'an dernier et la décision prise à la fois par le pays organisateur et le C I O était  tout à fait logique. 

Mais on sait que le virus ne va pas disparaître de sitôt  et d'ores et déjà, on doit logiquement se poser la question: faut-il organiser les Jeux à huis clos car il est inimaginable de penser que Tokyo va accueillir, pour cet évènement planétaire, des visiteurs venus de tous les pays du monde.

Le C I O fait le maximum pour que ces Jeux aient lieu  et nous le comprenons parfaitement.

Tout comme partout dans le monde, le comités nationaux olympiques préparent ce grand rendez-vous et les athlètes susceptibles d'être présents s'entrainent  avec assiduité et sérieux  tout en étant conscient que ce travail peut être anéanti en cas d'annulation des Jeux.

   

L'an dernier, on pouvait employer le mot de report mais cette fois, ce serait bien une annulation définitive. Pourquoi cette interrogation?

Tout simplement parce que le Japon est le pays qui est chargé d'organiser les Jeux et que sans public, il n'y aura pas de rentrées financières. Mais au delà de cette interrogation,il y a tout simplement la pandémie qui va encore faire des ravages cette année.

Alors, Oui le CIO veut que les Jeux de Tokyo aient lieu mais le gouvernement japonais traien les pieds et on sait que c'est le Japon qui aura le dernier mlot. Alors, oui il ne faut pas afficher un grand optimisme avant ces Jeux.

Et ce sont les athlètes qui seront les premiers perdants.

 

Lionel Herbet


Chassé croisé Arnaud Demare- Thibault Pinot

 

La saison cycliste n'est pas encore reprise que des informations nous parviennent depuis l'équipe Groupama- FdJ dirigée on le sait par Marc Madiot.

Celui-ci est sûrement le plus grand manager dans ce sport qu'il défend avec infiniment de bravoure.

Pour preuve, ses récentes déclarations concernant l'éventuelle intrusion d'agents dans le cyclisme.

Marc Madiot qui a la chance d'être consultant sur RMC a été catégorique l'autre  jour et son cri du coeur ressemblait plutôt à un vrai coup de gueule.

oui, nous avons aimé Marc Madiot dans cette circonstance.

Il sait comment cela se passe dans le football avec l'influence de plus en plus importante des agents qui font la pluie et le beau temps tout en se mettant beaucoup d'argent dans les poches.

Poru l'équipe Groupama, elle a la chance d'avoir des hommes qui peuvent briller dans les classiques mais aussi les grands Tours.

Ces derniers jours , deux  hommes qui incarnent depuis leurs débuts pros l'esprit Groupama, Thibaut Pinot et Arnaud Demare ont évoqué leur grand objectif cette année pour les grands Tours.

 

On se souvient qu'en 2020, Arnaud Demare avait particulièrement brillé dans le Tour d'Italie remportant quatre étapes et marquant de son empreinte cette épreuve.

Quant à Thibault Pinot, il était leader de son équipe et un des favoris du Tour de France. Hélas, après un début difficile et une chute dans la première étape, Thibault Pinot a complètement craqué et nous revoyons ce garçon attachant, pleurer comme un gosse.

Alors, Marc Madiot est sûrement intervenu et convaincu les deux hommes d'inverser leur programme. Ainsi, Arnaud Demare reviendrait au Tour de France avec l'espoir de remporter des étapes tandis que Thibault Pinot disputerait le Giro où il devrait avoir moins de pression sur ses épaules.

Alors, à ces deux champions de bien se préparer pour jouer leur carte personnelle dans ce qui sont  encore aujourd'hui les deux plus grandes courses à étapes au monde.

 

Lionel Herbet   


EDITO

Le monde du sport va très mal

 

Avec le COVID, le monde du sport va de plus en plus mal.

D'abord, ce n'est pas demain que les sportifs amateurs vont pouvoir retrouver les terrains. A plan professionnel si le football en L1 et L2 poursuit tant bien que mal son activité, et dans des stades complètement vides.

Mais que dire du rugby qui interdit désormais les confrontations entre les clubs français et anglais et qui pourrait aussi se priver du prochain Tournoi des Six Nations. Le COVID a des conséquences dans le monde des médias et ainsi depuis trois jours, le journal l'Equipe, ne parait pas.

Il y a en effet une grève des journalistes car la direction prévoit de licencier le dixième de son effectif soit en gros une quarantaine de personnes. On devrait apprendre ce lundi si le mouvement de grève se poursuit. Mais il faut savoir que les ventes ont chuté et ce en raison d'une actualité sportive beaucoup plus restreinte.

Alors, les journalistes ont traité des sujets inédits qui parfois n'avaient rien à voir avec l'actualité. sans compter que le travail de journalistes s'est fait depuis un an dans des conditions vraiment particulières puisque le métier s'est aussi, bon gré, mal gré, plié au télétravail.

 

Et puis, nous terminerons avec ce formidable coup de gueule de Marc Madiot qui n'a pu se taure lorsqu'il a appris que le milieu du cyclisme  pourrait imiter celui du ..football  mais oui certains dirigeants de l'UCI ont eu comme idée le fait que désormais au niveau de ses coureurs pros, ceux-ci pourraient s'adjoindre le concours d'un.. agent.

Ainsi, est-il fortement question de l'arrivée du Portugais Jorge Mendez qui est très connu dans le football.

Marc Madiot ne veut pas que les  agents  se fassent de l'argent sur le dos des coureurs qu'ils pourraient ainsi, comme dans le football et il a entièrement raison.

Avec l'intrusion des  agents, le cyclisme professionnel pourrait voir se développer

le Mercato et pourquoi pas envisager un d'hiver et un de printemps.

Ainsi un coureur qui ne serait pas à l'aise dans une formation pourrait aller ailleurs en pleine saison.

On imagine les ravages que pourraient engendrer ce genre de situation. Nous soutenons parfaitement Marc Madiot. Il ne faut pas d'agent dans le cyclisme.

 

Lionel Herbet 


EDITO

Arnaud Demare évidemment oui mais ayons une pensée pour Roger Hassenforder

 

En ces premiers jours d'une nouvelle année que nous espérons meilleure que la

précédente, nous constatons avec plaisir que le cyclisme demeure un sport à la fois populaire  mais aussi toujours présent dans les médias (pas tous malheureusement).

Pour preuve, le journal l'Equipe a comme il le fait depuis la guerre, désigné son champion de l'année. Et c'est un cycliste qui a été primé, en l'occurrence Julian Alaphilippe qui est devenu champion du monde sur route, 23 ans après Laurent Brochard et qui était déjà le champion des champions 2019.

Chez les femmes, c'est aussi une cycliste Pauline Ferrand-Prévot, championne de VTT qui a recueilli les votes des journalistes du quotidien sportif.

Rayon picard, c'est Arnaud Demare qui a été primé. Rien que de plus normal car le beauvaisien a remporté quatre étapes au Tour d'Italie, s'est emparé du maillot de champion de France. Dommage qu'il ait été quelque peu égratigné en raison de ses confidences à un journal .. breton Ouest-France.

 

Pour nous, Arnaud Demare est Picard mais avant tout un champion qu'il faut respecter.

Oui, Arnaud Demare est fier de représenter sa région et un exemple nous vient à l'esprit: quand il vient disputer le critérium d'Amiens, le Prix Jean Renaux, il se montre peu gourmand  financièrement. Cela Henri-Paul Fin de Promotion Sport Picardie, le sait mieux que quiconque.

Aujourd'hui, la plupart des équipes professionnelles ont repris l'entrainement car cette saison sera différente en ce sens que nous espérons tous que les dates seront respectées COVID ou pas. 

Mais en ce début d'année, le cyclisme a perdu un de ses glorieux champions de l'après guerre: Roger Hassenforder.

 

C'était à la fois un coureur de grand niveau (il a remporté plusieurs étapes du Tour de Frane dont il a  par ailleurs porté le maillot jaune) mais aussi une sorte de clown sur un vélo.

Il était Alsacien et il s'est souvent distingué dans les étapes de plat du Tour de France (il n'aimait pas la montagne). J'ai le souvenir de ce coureur ami de Pierre Pardoën et qui venait participer au critérium d'Amiens le lendemain de l'arrivée du Tour de France.

Il avait 90 ans et ce matin, j'ai lu le commentaire de Daniel Mangeas qui lui rendait hommage. Adieu Hassen.

 

Lionel Herbet


EDITO

Le cyclisme amateur en voie de disparition de l'échiquier sportif

 

De tous les sports professionnels, le cyclisme est celui qui a su le mieux tirer son épingle du jeu en cette période de COVD-19. . En effet, sous l'égide de l' U C I qui est présidé, rappelons le par un Français, toutes les grandes épreuves inscrites au calendrier international, ont pu se dérouler normalement.

Même si parfois ce calendrier était surchargé comme par exemple le Tour d'Italie qui n'était pas encore terminé alors que la Vuelta  démarrait. Mais il fallait aller au terme de cette saison et tout le monde a joué le jeu que ce soit les coureurs évidemment, l'encadrement et les équipes.

Et on a noté surtout très peu de cas de champions positifs au COVID ce qui n'a pas été le cas pour d'autres disciplines et on l'a encore vu ce week-end avec l'annulation du match de rugby France-Fidji et aussi celui de Nice-Marseille en L1  football.

Mais alors si le cyclisme se porte plutôt  bien au niveau de son élite, que dire du cyclisme amateur?

 

C'est la catastrophe et à l'allure où on va, combien ce courses auront lieu l'an prochain en Picardie et surtout combien de licenciés nous aurons?

Franchement, nous sommes pessimistes et nous assistons à la mort lente du cyclisme de compétition.

De tous les coins de la région, nous viennent les plus mauvaises nouvelles. Des clubs ont perdu tous leurs licenciés ou presque. C'est l'érosion à la fois des pratiquants mais aussi des dirigeants bénévoles qui sont de véritables passionnés.  .

Et pourtant, jamais nous n'avons vu autant de Français sur un vélo parfois avec moteur, en train de se rendre sur  leur lieu de travail ou le week-end, se promener sur le bord des chemins de campagne.

 

C'est le paradoxe auquel nous assistons actuellement: le cyclisme reste populaire mais il n'est plus pratiqué en compétition.

Bien sûr, c'est le signe d'une  certaine décadence quant au changement des  mentalités auquel, impuissants, nous assistons.

Les jeunes ne veulent plus s'astreindre à s'entrainer et surtout à souffrir sur un vélo. Car le cyclisme a toujours été et il  reste  un sport qu'on ne peut pratiquer en dilettante.

Nouveau président de la Ligue des Hauts de France, Pascal Sergent est un écrivain et il a, à travers ses livres, retracé l'histoire glorieuse des anciens champions et des grandes  courses telle par exemple Paris-Roubaix.

Aujourd'hui, il doit se demander dans quel merdier il s'est fourré.

Le cyclisme est plus qu'à la croisée des chemins. Il se trouve tout simplement au bord du précipice.

 

Lionel HERBET


EDITO

Le Sport est vraiment en danger de mort

 

Dans les stades de football, il n'y a plus aujourd'hui de public  mais on peut quand même voir déployées de grandes  banderoles  sur lesquelles on peut lire que justement, les supporters du club sont quand même présents.

Mais tout de même, que c'est triste un match de football de L1 et L2 sans la présence de personnes dans les tribunes et qui se défoulent, qui engueulent l'arbitre et parfois leurs joueurs quand ils ne font pas ce qu'ils espèrent sur le terrain.

Pas de public, pas de bruit même si les télés essaient de pallier ce manque.

 Avec des excès stupides comme lors de certaines minutes de silence avant le coup d'envoi.

Ce silence  n'est pas du tout respecté car la personne à la régie qui est chargée justement d'apporter du son, oublie que pendant cette minute, il ne faut  faire justement, aucun bruit.

Bref, le football manque de Vie dans les tribunes et cela parfois, se ressent sur les terrains.

 

Mais comme l'a rappelé récemment Christophe Galtier, l'entraîneur de Lille: "au moins  nous pouvons encore exercer notre  métier" .

Le problème est que sans public, il n'y a pas de rentrées financières.

Seules les chaines de télévision sont (heureusement) présentes même quand elles ne veulent pas payer comme Telé Foot 

Le football professionnel souffre, fait le dos rond  mais il est évident qu'en fin de saison, si les championnats vont à leur terme, on pourra parler de gouffre financier. 

Des clubs pros pourraient même mettre la clé sous la porte et du reste, la Ligue Professionnelle par la voix de son nouveau président, entend ramener les groupes à 18 clubs.

Mais du moins le football  poursuit son activité ce qui n'est pas le cas de tout le monde.

Ainsi, par exemple le basket est au repos total.

Pas de compétition, pas d'entrées financières et Tony Parker le grand patron de Villeurbanne crie au secours et implore l'Etat de venir en aide.

Le  rugby n'est guère mieux loti, comme le handball, le volley-ball  et le hockey sur glace. 

 

Les boxeurs sont eux aussi menacés et pour eux la situation est vraiment dramatique.

Et quand un combat est conclu, même pour un titre européen, il arrive qu'un des deux boxeurs chope le coronavirus et du coup, tout  tombe à l'eau.

. Les boxeurs professionnels français ont décidé de créer un syndicat . mais avec quels pouvoirs?

Car il n'y a rien à faire quand un organisateur doit,  la mort dans l'âme,  annuler sa réunion car il n'a pas reçu l'autorisation préfectorale et que surtout le public ne viendra pas.

Comme cela vient d'arriver avec l'Amiénois Sabri Sediri privé de championnat de France à Carcassonne et pour qui, toute la préparation effectuée jusqu'à présent, est anéantie. .

Nous  n'avons évoqué que le sport professionnel.

Que dire du sport amateur, évoqué ici de très nombreuses fois.

Il est évident que toutes les disciplines qui ont dû mettre au chômage leurs éducateurs et techniciens,  vont perdre  des licenciés au plan départemental.

Peu à peu, les jeunes vont abandonner la pratique du sport.

C'est la mort annoncée à la fois du sport mais aussi et c'est peut-être plus grave, du bénévolat.  .

 

Lionel HERBET


EDITO

Primoz Roglic en pleine lumière alors que Chris Froome se traine

 

Durant deux mois et demi, le cyclisme professionnel a vécu sur un rythme d'enfer et dans l'ensemble, il est passé à travers les gouttes du coronavirus. ..

Les courses se succédaient au calendrier et l' U C I est parvenue à faire disputer les trois grands Tours, la Vuelta démarrant même alors que le Giro n'était pas terminé.

Au plan français, il convient de souligner l'excellent comportement des coureurs français de l'équipe chère à Marc Madiot Groupama FdJ.

En l'occurrence, Arnaud Demare vainqueur à quatre reprises au Giro et David Gaudu deux succès d'étape à la Vuelta, ont brillé mais n'oublions pas aussi le grimpeur normand Guillaume Martin et Rémy Cavagna qui ont eu, aux aussi, un bon comportement. Ils ont fait oublier le relative contre-performance de Thibaut Pinot  dans le Tour de France. On peu penser même que chez Groupama, l'an prochain, Gaudu peut revendiquer une place de leader.

 

 

Toujours au niveau des Français, n'oublions évidemment par Julian Alaphilippe champion du monde, 23 ans après Laurent Brochard  mais qui a du mettre, plus tôt que prévu, un terme à sa saison après une terrible chute dans le Tour  des Flandres.

Battu par son compatriote Tadej Pogacar lors du contre la montre la veille de l'arrivée du Tour de France, le Slovène Primoz Roglic est parvenu à remporter la Vuelta, exploit déjà réalisé l'année dernière.

Dans ce Tour d'Espagne, au-delà de la victoire de Roglic, nous retiendrons le chemin douloureux de Chris Froome qui a tellement dominé les courses à étapes ces dernières années. Ce Tour d'Espagne a ressemblé à un vrai chemin de croix pour le coureur anglais qui a toutefois, tenu à aller jusqu'au bout.

 

Il lui a fallu en effet beaucoup de courage pour terminer chaque soir dans les délais.

A l'arrivée, redevenu simple équipier au service de son leader Carapaz, Froome finit à trois heures de Roglic.

Invraisemblable mais il ne faut jamais oublier que l'an dernier à un mois du départ du Tour de France dont il était le grand favori, Froome a été victime d'une terrible chute qui a brisé son corps, avec de multiples fractures.

Froome est revenu dans le peloton mais ce n'est plus le même coureur que ce soit physiquement et peut-être aussi moralement car la firme qui l'épaulait depuis ses débuts pros, INEOS,  lui a purement et simplement signifié qu'elle ne voulait plus de lui. Froome ira donc l'an prochain sous d'autres cieux, au sein  de sa  nouvelle formation en Israël.

 

Néanmoins, il nous a semblé mesquin et ingrat le comportement d'INEOS qui a vite oublié les précédentes victoires de ce garçon qui méritait une meilleure sortie.

C'est la raison pour laquelle Chris Froome ne doit pas être considéré comme un "coureur fini". Il reviendra nous en sommes persuadés.

Il lui faut du temps pour bien retaper son corps et se préparer car visiblement, il n'était pas prêt au Tour d'Espagne.

L'année 2021 s'annonce passionnante à suivre avec évidemment cette incertitude qui concerne le Covid. Une année marquée de surcroit par les Jeux Olympiques de Tokyo.

Mais osons poser la question: auront-ils vraiment lieu?

 

Lionel Herbet


EDITO

Quid  du sport amateur?

 

Pas une fois, mercredi soir, le Président de la République n'a évoqué les problèmes du sport mais aussi ceux de la culture.

Ce sont pourtant deux activités essentielles dans notre vie.

Heureusement, ce jeudi matin, la Ministre des Sports Roxana Maracineanu a  signalé que le sport .. professionnel pourrait continuer son activité.

Ainsi, les joueurs de football mais aussi tous ceux qui sont pros pourront continuer non seulement à jouer des matches de façon officielle mais aussi à s'entraîner en semaine.

Evidemment, les stades n'accueilleront aucun spectateur et les rencontres de L1 et L2 devraient se dérouler  à huis clos  quand elles ne seront pas purement et simplement annulées pour raison COVID comme ce Marseille-Lens vendredi soir. .

Maintenant posons la question suivante: quel avenir pour le sport amateur?

C'est le  secteur où on note le plus de clubs, de licenciés mais aussi de dirigeants bénévoles.

 

Normalement, ce mois de novembre devrait voir les différents championnats toutes disciplines  confondues, s'arrêter momentanément.

La décision sera très difficile à prendre mais elle est inévitable.

La situation est donc grave et cela fait des mois que nous avons estimé que ces décisions de confinement, de couvre-feu auraient surtout pour conséquences de faire disparaître des clubs.

Chez nous dans le département de la Somme plusieurs clubs sont d'ores et déjà en cessation de toute activité et dans nos villages, ce sera comme un vrai coup de poignard.

Ces derniers mois, nous  avions évoqué le cas des sportifs de haut niveau qui préparent les grandes échéances comme les Jeux Olympiques de Tokyo en 2O21 (s'ils ont lieu).

Des sportifs qui sont parfois jeunes mariés, père de famille et qui manquent de ressources  financières parce qu'ils n'ont plus de sponsor personnel et que les subventions de l'Etat ne sont pas suffisantes..

Bref, jamais le Sport amateur n'a été autant en danger en France. Ce qui explique que ces derniers jours 95 présidents de  Fédération ont écrit à Emmanuel Macron et ils lancent un véritable SOS au Chef de l'Etat.

Ils rappellent avec raison que le Sport est encore le meilleur moyen de lutter contre la pandémie et ils fustigent les décisions de certaines préfectures et qui tuent le sport.

Bref, jamais la situation n'a été aussi grave et d'ores et déjà, on peut se demander si cela vaudra  vraiment le coup d'envoyer des athlètes à Tokyo l'an prochain?

 

Lionel Herbet


EDITO

Il n'y a pas que les ouvriers qui font grève: les coureurs cyclistes également

 

Ce qui s'est passé ce vendredi à l'occasion de la 19e étape du Tour d'Italie est vraiment exceptionnel.

On a en effet assisté à ce spectacle quasiment unique dans la grande histoire du cyclisme: à savoir des coureurs professionnels qui refusent de prendre le départ d'une étape.

Cette manifestation de mauvaise humeur, de colère même, n'était absolument pas du tout prévu au programme.

Ce mouvement a été spontané et bien malin celui qui peut affirmer qu'il est parti de tel ou tel coureur, de telle ou telle équipe.

Cet acte de protestation  nous a fait penser à cette révolte des coureurs dans le Tour de France 1978.

 

Bernard Hinault avait alors décidé de manifester et on revoit cette image d'un peloton à pieds qui fait patienter les officiels et les spectateurs avant de partir.

A l'époque, Bernard Hinault et ses équipiers ou adversaires reprochaient à l'organisateur, en l'occurrence Jacques Goddet, de multiplier les demi étapes, le transfert des coureurs  et le choix des hôtels souvent très éloignés du lieu du départ de l'étape du lendemain.

A l'époque, ce mouvement des coureurs avait été bien accepté.

Ce qui s'est passé au Tour d'Italie est sensiblement différent.

Nous sommes à deux jours de l'arrivée et le Giro a été très pénible.

Cela n'a pas empêché le Picard Arnaud Demare de remporter quatre étapes et de revenir dimanche à Milan avec sur le dos le maillot du vainqueur aux points.

Arnaud Demare n'a pas fait partie des coureurs qui ont mené la fronde ce vendredi. Il l'a du reste expliqué:

"Je ne me suis pas plaint quand il y avait de la haute  montagne. Donc j'aurais aimé que mes adversaires en fassent autant."

Durant quatre heures, ce fut une vraie pagaille dans la ville départ.  L'organisateur du Giro, le Christian Prudhomme italien, n'a jamais été prévenu de la colère des coureurs. Il était remonté après les meneurs et il leur en voulait d'autant plus que cette année, le Giro s'est  déroulé dans des circonstances particulières avec le coronavirus mais aussi le froid, la pluie puisque nous sommes en octobre.

 

"Les meneurs devront rendre des comptes" a même déclaré le grand patron du Giro.

Cela  n'a pas empêché de vivre un Giro passionnant et ce samedi matin, au départ de l'avant dernière étape, il y aura trois coureurs en quinze secondes.

Du jamais vu.

Le Hollandais Wilco Kelderman qui, jusqu'à présent, possède un palmarès disons moyen, sera peut-être dimanche le vainqueur mais ce qu'on retiendra surtout c'est cette grève des coureurs qui ont non seulement fait que l'étape parte avec quatre heures de retard et que surtout elle soit ramenée de 259km à 123 km.

Ce mouvement n'a pas fait loin s'en faut l'unanimité d'autant que le cyclisme traverse financièrement une passe difficile.

Mais les coureurs ont eu raison, peut-être de façon maladroite, de montrer leur mécontentement car dans cette regrettable histoire, l'Union Cycliste Internationale est restée bien silencieuse.

Ce sont les coureurs qui souffrent sur leur vélo à l'instar des boxeurs sur le ring.

On exige beaucoup des  coureurs mais comme l'a noté le directeur sportif de l'équipe du champion du monde Julian Alaphilippe "Nous sommes dans une autre époque".  Celle des oreillettes, des étapes plus courtes  ce qui ne signifie pas que les coureurs d'aujourd'hui sont  moins courageux que leurs aînés.

 

Lionel Herbet 


EDITO

Le sport est quand même bien malade et  le Covid n'explique pas tout

 

Nous traversons une période bien difficile et évidemment, c'est la conséquence de cette pandémie que nous sommes obligés de subir car depuis six mois, si on a un peu avancé au niveau des connaissances, la situation est aussi compliquée surtout après les derniers discours de nos hommes politiques.

Du moins ceux qui sont en ce moment à la barre car rien ne dit que ceux qui critiquent feraient mieux s'ils étaient aux commandes.

Reste que le Sport subit de plein fouet le même sort que les autres activités dont certaines ne se remettront jamais comme par exemple les restaurateurs, cafetiers, spectacle etc.

Rayon sport, ce qui se passe en ce moment avec le football pro français et les droits de télé est le signe d'un certain amateurisme.

Comment se fait-il que la Ligue Professionnelle de Football ait pu accorder, sans aucune garantie, à un diffuseur inconnu jusqu'alors en France (Médiapro) et dont le principal actionnaire est ..chinois l'autorisation de retransmettre quasiment tous les matches de L1 et L2.?

Aujourd'hui, le diffuseur  espagnol et .chinois ne peut régler la première échéance, prétextant le Covid (il a bon dos)  et  veut gagner du temps.

On verra bien jusqu'où ce cinéma va nous amener..

 

La Ligue  Professionnelle de football a été trompée par le diffuseur.  Il fallait mettre au pilori Canal Plus et même Bein qui n'ont recueilli que des miettes dans la distribution des matches retransmis.

Aujourd'hui quand on voit que la Ligue attend désespérément les 172 millions promis , on imagine que du côté de Canal Plus, on doit se marrer. mais en attendant, c'est tout le football français qui tremble.

D'autant que de nombreux clubs sont privés de recettes de spectateurs et de partenaires après les rencontres.

Passons maintenant aux sports individuels avec ce constat : il n'y a plus de contrôle anti dopage et ce depuis environ six mois. D'où cette expression de l'ancien champion du  décathlon Laurent Hernu: 

"Certains ressemblent à des mobylettes".

Une phrase qui en dit long mais attention, certains risquent de se faire mal lorsque viendra le moment de revenir à la réalité..

Arrivera bien un jour où les vrais contrôles anti dopage reviendront tandis qu'on l'espère disparaitront les contrôles anti Covid. N'oublions pas aussi que l'athlétisme est secoué par deux sombres affaires qui suivent leur cours et  concernent les athlètes Ophélie Claude-Boxberger et Clémence Calvin. .

 

Deux affaires pénibles car elles se jugent désormais au plan judiciaire et pour l'une d'elle dépasse le cadre sportif.

. En attendant, nous prenons un grand plaisir à voir notre champion picard Arnaud Demare accumuler les victoires dans le Tour d'Italie qui a été touché lui aussi, par le Covid. En effet, deux équipes se sont retirées car certains coureurs étaient positifs.

Le coronavirus aura été la cause de l'annulation de Paris-Roubaix qui, depuis 120 ans, s'était toujours déroulé sauf durant les deux conflits mondiaux de 14-18 et 39-45.

Preuve que le virus est aussi néfaste et tue également.

Saluons quand même que la situation s'est améliorée entre les présidents de la Fédération française de rugby et celui  de la Ligue professionnelle:  Bernard Laporte et.Paul Goze

Ces deux hommes qui ne passeront pourtant pas leurs vacances ensemble ont trouvé un accord et c'est tant mieux. Ils ont conclu que les joueurs seront bien prêtés par leur club s'ils sont appelés par le sélectionneur de l'équipe de France. 

Terminons notre propos sur les Jeux Olympiques. C'est fou combien 2024 et Paris inspire et motive certains maires, présidents de conseils départementaux de notre région.

Chacun tient à tirer la couverture à soi comme par exemple dans la Somme où le CDOS est loin d'avoir la place qu'il mérite et ne pèse pas lourd devant par exemple Amiens-Métropole. .

Ces Jeux de Paris que nous espérons de qualité ne récoltent plus le même enthousiasme qu'il y a deux ans lorsque le CIO avait désigné Paris pour organiser un siècle après ceux de 1924, les J.O..

Depuis, le Covid a fait des ravages et il a déjà empêché que les J.O. de Tokyo cette année puissent se dérouler.

Pour ce qui concerne Paris et en dépit des efforts de Tony Estanguet, l'argent ne coule pas aussi facilement que prévu.

 

C'est ainsi qu'il faut absolument économiser une somme importante de 400 millions d'euros et ce n'est sûrement pas fini. 

Récemment, les élus du département 93 ont réagi et déploré que leur territoire  était l'objet "d'un certain détricotage". Ils  ont   même ajouté  "qu'heureusement le Stade de France n'avait pas de roulettes, sinon on se demande ce qui se passerait".  

D'ici à 2024, auront lieu les élections, dans toutes les disciplines olympiques ou non au plan national, régional et départemental. Les  nouveaux présidents auront en charge Paris 2024 en oubliant volontiers que justement, pour l'Etat, le mot Sport n'avait plus une grosse importance. D'où la disparition par exemple de la Direction Régionale et Départementale des Sports et de la Jeunesse .

Nous aurions pu encore, en ces heures de doute évoquer la lente disparition des bénévoles, des jeunes athlètes qui espèrent participer aux J.O. de Paris et qui vivent dans la précarité et enfin des scandales dans le sport comme par exemple les harcèlements sexuels qui ont été fréquents dans le patinage artistique, cyclisme etc..

Sans oublier le racisme avec cette dédicace de Claude Onesta, ancien patron du handball français au sujet de son successeur mais aussi capitaine de l'équipe de France Didier Dinart. Des propos ayant des relents d'esclavagisme.et qui sont évidemment inexcusables. 

Mais le Sport est à l'image de la vie car tous les jours, l'actualité nous offre des exemples  aussi déplorables que ceux évoqués dans cet article.

 

Lionel Herbet.


Gagner une course en cyclisme c'est comme marquer un but en football

 

Combien de fois avons nous entendu un entraîneur de football lâcher cette phrase après une victoire  de son équipe:

"Nous faisons tourner notre compteur"

Eh bien, quasiment de façon identique, Marc Madiot le grand patron de l'équipe Groupama  FDJ  a déclaré la même chose ce jeudi soir, au micro de la Chaine  l'Equipe 21, après la belle victoire de son poulain Arnaud Demare  dans la 6e étape du Tour  d'Italie.

Marc Madiot était évidemment heureux et ce Tour d'Italie lui fait un peu oublier le Tour de France qui a été aussi décevant pour son équipe en raison de la malchance de son leader Thibaut Pinot.

Pour revenir à Arnaud Demare qui, aujourd'hui, est incontestablement le sportif dont la Picardie peut être fière, il a remporté sa deuxième victoire d'étape mais celle de ce jeudi a prouvé, s'il en était besoin, qu'il était peut-être aujourd'hui le meilleur sprinter au monde. 

Plus fort en tout cas que Peter Sagan. Outre sa puissance dans les derniers mètres, Arnaud Demare sait user d'un grand sens tactique et on l'a vu ce jeudi car il a su placer son effort au moment propice.

Du grand art en quelque sorte. 

 

Pour poursuivre notre  comparaison avec le football, on indique souvent qu'un joueur a un certain temps de jeu durant sa saison et qu'il en a profité pour marquer un certain nombre de buts.

Un but en football, c'est une victoire en cyclisme même si le poids n'est pas toujours le même.

Pour Arnaud Demare, les chiffres sont très éloquents.

Cette saison, le Beauvaisien a exactement couru 36 jours et il a remporté douze victoires. Et pas n'importe lesquelles puisqu'il a aussi devancé Julian Alaphilippe à l'occasion des championnats de France.

Marc Madiot est très cocardier et c'est ainsi qu'Arnaud Demare arbore chaque jour, son maillot de champion de France .. sans aucune publicité y compris celle de la firme qui le paie au quotidien.. 

Marc Madiot y tient et il veut que son champion de France puisse durent une année porter un maillot aux trois couleurs, fier de représenter son pays à l'étranger comme cela arrive en ce moment au Giro.

Pour Marc  Madiot, il s'agit d'un vrai symbole. Le directeur sportif de Groupama incarne encore des valeurs. Des valeurs qu'il inculque à ses  coureurs et à ce titre, il mérite  notre reconnaissance à une époque où tout fout le camp.

 

Lionel Herbet


Le Tour de France s’est donc achevé dimanche dernier par le doublé slovène mais pas dans l’ordre que nous  avions longtemps cru. En effet, au terme d’un contre la montre incroyable, le jeune Tadej Pogacar a pulvérisé son compatriote Primož Roglic et endossé le maillot jaune la veille de l’arrivée.

Visiblement, Roglic a bien digéré sa défaite qui nous a rappelé celle de Laurent Fignon face à Greg Le Mond voici près de trente ans. Mais au-delà de ce duel slovène, la presse dans son ensemble a surtout retenu que le coureur colombien Quintana avait vu son hôtel envahi non pas par des représentants de l’AFLD mais des policiers.

Visiblement, des fuites se sont produites et comme d’habitude, ceux qui critiquent le cyclisme s’en  sont donnés à coeur joie.. Heureusement, la grosse majorité des Français aime toujours le Tour de France mais dans une période où les réseaux sociaux font parfois l’actualité avant même les médias, on empêchera jamais les mauvaises langues de déverser leur venin.
Puisque le Tour de France est terminé, adressons un coup de chapeau à notre ami Thierry Adam qui a annoncé en direct qu’il avait commenté son dernier Tour de France et qu’il allait quitter  France 2 avec qui  il est en désaccord.
Thierry  a eu un certain courage pour annoncer la nouvelle.

Thierry Adam a réussi une belle carrière de journaliste et commentateur en débutant à Radio Gazette Rurale à une période où les radios libres comme Radio Amiens faisaient l’actualité mais dans un registre beaucoup plus honnête que les réseaux sociaux aujourd’hui… Thierry Adam n’a jamais travaillé au Courrier Picard comme cela a été écrit un peu partout.

 

Non mais à notre sens, il a fait encore mieux que travailler. Il a joué milieu de terrain puis  entraîné l’équipe de l’ Union Sportive du Courrier Picard qu’il a même emmenée jusqu’au championnat de France de Foot Entreprise. Ayant été son président durant plusieurs années, je puis assurer qu’il a été un homme dévoué, compétent et avec qui nous avons tissé des liens indéfectibles. Maintenant, l’actualité cycliste se poursuit avec ce week-end les championnats du monde qui vont se dérouler en Italie à Imola. On le sait le sélectionneur Thomas Voecker n’a pas eu une tâche facile. Il aurait dû disposer de plusieurs leaders mais en raison des forfaits de Romain Bardet et Thibaut Pinot il devra compter essentiellement sur Julian Alaphilippe.
Néanmoins, nous posons la question : pourquoi le champion de France Arnaud Demare n’a pas été retenu ?
Certes, il n’avait pas prévu de participer au Mondial  mais les circonstances ont changé. Vous imaginez quand même qu’un championnat du monde sans la présence du champion de France, ce n’est pas normal.

Nous penserons beaucoup dimanche au Beauvaisien.


Lionel Herbet


Tour de France: mais où sont passés les coureurs français, italiens, espagnols  et belges?

 

Sans une véritable catastrophe, le Tour de France va s'achever ce dimanche avec la victoire du Slovène Primoz Roglic qui va précéder à Paris son compatriote Tadej Pogacar.

On a du mal à imaginer ici l'impact que peut avoir ce doublé sur le peuple slovène qui s'est pris de passion pour ses deux champions et découvert en même temps le Tour de France.

La plus belle épreuve cycliste au monde qui appartient au patrimoine français et qui, pour Christian Prudhomme, le directeur de l'épreuve: " le Tour de France, c'est notre pays".

Oui soyons fiers en France que cette épreuve a plus d'un siècle d'existence et qu'elle reste jeune. Mais ce Tour de France qui a été dans l'ensemble passionnant à suivre, nous amène plusieurs commentaires. 

D'abord, un doublé slovène est évidemment unique et nous comprenons parfaitement la frénésie et l'enthousiasme que cela doit avoir en Slovénie.

Nous  posons cette question: si le mur de Berlin n'avait pas été abaissé en 1989, si la Yougoslavie de Tito n'avait pas explosé, la Slovénie n'aurait jamais vu le jour et aujourd'hui, nous n'aurions pas de Roglic ni de Pogacar.

Le cyclisme mondial a énormément évolué ces dernières années.

 

Nous appartenons à  cette génération de passionnés de cyclisme et avons admiré les grands champions qui ont marqué l'histoire du Tour de  France. Ils étaient tous citoyens de  l'Europe occidentale.

Les Coppi, Anquetil, Ocana, Merckx, Bobet, Bartali, Hinault, Nencini etc étaient des coureurs français, italiens, belges, espagnols. Dans les années 80, nous avons vu apparaître des Colombiens et aujourd'hui, la Colombie est fière de ses champions.

On voit même l'Equateur apparaître avec Carapaz, vainqueur du Tour d'Italie l'an dernier.

Quant au cyclisme français, soyons clairs: nous sommes vraiment au creux de la vague.

Tous ceux que nous attendions ont été malchanceux, victimes de chutes comme Pinot, Bardet  et il n'y aura pas en principe de Français dans les dix premiers au classement général. Du jamais vu mais pour autant, la semaine prochaine, à l'occasion des championnats du monde qui auront lieu à Imola, rien ne dit qu'un Français ne sera pas champion du monde.

C'est ce que nous avait déclaré l'an dernier à Blangy sur Bresle, Laurent Brochard dernier champion du monde français en 1997. "Vous verrez, j'aurai plus rapidement un successeur que Bernard Hinault, dernier Tricolore à avoir gagné le Tour de France en 1986".

 

Lionel Herbet


Le CDOS reçoit le label Terre des Jeux mais quel avenir pour 2024?

 

 

La dernière réunion du comité directeur du CDOS (Comité Olympique Sportif Départemental), présidé par Marcel Glavieux, a été l'occasion de découvrir la plaquette envoyée de Paris et signalant qu'il bénéficiait du label officiel pour Paris 2024.

On le sait, notre département n'est pas très éloigné de la région parisienne et il a fait acte de candidature pour accueillir des délégations étrangères qui viendraient préparer ce grand événement mondial./ 

Le CDOS n'est pas seul dans ce cas :  le Département de la Somme et Amiens-Métropole ont également reçu le feu vert du CNOSF.

Que signifie ce label?

Il permet tout simplement  d'organiser des rencontres avant les Jeux car on le sait, rien n'est possible si le feu vert n'a pas été délivré par le comité d'organisation présidé, on le sait, par l'ancien champion olympique de canoë kayak Tony Estanguet.

C'est ce que nous a confié justement Marcel Glavieux:

"Ce label nous crédibilise par rapport aux associations de notre département.

Cela va nous permettre de valider nos projets et d'orienter nos actions.

Nous sommes évidemment contents de nous retrouver aux côtés du Département et d'Amiens Métropole.

 

Nous aurons donc un partenariat de qualité avec le comité d'organisation à Paris et nous souhaitons maintenant que Tony Estanguet puisse bientôt  nous rendre visite".

Mais on le sait le Covid continue à faire des ravages et le sport est touché de plein fouet.

C'est ainsi qu'entre les promesses de 2017 et la situation actuelle, il y a un vrai fossé.

La situation est beaucoup moins reluisante et le quotidien le Parisien en fait part dans son numéro de ce vendredi:

Le journal parle d'un vrai coup de rabot.

La Seine Saint Denis pourrait perdre une partie des épreuves de natation et le volley ball tandis que le village des médias au Bourget est menacé. Et ce n'est malheureusement pas terminé car l'argent va manquer et tous les projets ne pourront pas être réalisés.

Ces informations pessimistes n'augurent rien de bon pour l'avenir et il y a de grosses chances pour que nous assistions à des règlements de compte entre l'Etat et les élus de ces régions à qui on a promis, à un certain moment, la Lune.

Lionel Herbet


EDITO

 

On ne touche pas au Tour de France

Mais quelle mouche a piqué le tout nouveau maire de Lyon qui a déclaré dans un interview au quotidien régional "que le Tour de France était à la fois polluant et machiste".

Evidemment, ces propos ont été repris et décortiqués par certains  médias mais curieusement, nous n'avons pas eu de vraie réaction de la part de France 2 qui pourtant a les droits télévisés du  Tour de France.

Cette déclaration du maire de Lyon est blessante et surtout injuste.

Il  fut certes un temps où les femmes étaient interdites dans le Tour, y compris la caravane publicitaire. Mais cela fait bien longtemps.

Quand le maire de Lyon déclare qu'il  faut  un Tour de France féminin, il oublie que voici encore une vingtaine d'années, un Tour de France féminin était régulièrement organisé et que Jeannie Longo s'y est illustrée. .

 

Il faut aussi souligner que cette année, les organisateurs du Tour de France ont décidé de faire en sorte qu'il y ait un équilibre puisque sur le podium protocolaire, on note la présence d'un homme et d'une femme.

Quant au Tour polluant, là aussi le maire de Lyon  affiche un certain culot  car s'il fut effectivement un temps où les coureurs et suiveurs abandonnaient sur la route des détritus et objets inutiles, depuis quelques années, le Tour est devenu très propre et les coureurs jouent le jeu.

Le maire de Lyon n'a pas de culture sur  l'histoire du Tour de France qui appartient à notre patrimoine.national.

Le Tour  a plus d'un siècle d'existence et franchement quelle est l'épreuve aujourd'hui qui peut se targuer de rester aussi populaire après une telle carrière?.

Ce matin, un journaliste Pascal Praud n'a pas hésité à dire du maire de Lyon "qu'il n'aimait pas la France et les Français".

Nous pensons qu'il a raison. Mais surtout en cette journée qui voyait le Tour passer à Saint Leonard de Noblat, quelle insulte pour Raymond Poulidor. Maintenant, nous allons voir comment ce maire de Lyon va se comporter avec le club de foot de Jean Micheln Aulas?.

 

Lionel Herbet


CYCLISME

Hubert Louvet regrette l'époque de Francis Van Londerseele et Antoine Jean

 

 

Depuis la création  du comité régional olympique des  Hauts de France présidé par Claude Fauquet, le secrétaire général Hubert Louvet assiste à chaque réunion du CDOS dirigé par Marcel Glavieux, à Amiens.

Lors de ces réunions Hubert Louvet rend compte de l'activité du comité olympique des  Hauts de France et c'est ainsi que jeudi dernier, à l'occasion de la réunion de rentrée du CDOS, il a repris sa casquette de dirigeant influent du cyclisme, notamment ancien président du comité de Picardie où sa longévité  est exceptionnelle. .

Aujourd'hui, après la démission du président Limousin pour raisons personnelles, Hubert Louvet n'a pas souhaité prendre sa succession et c'est Pascal  Sergent qui est donc nouveau président du comité de cyclisme des  Hauts de France. Pascal Sergent est surtout connu pour les livres qu'il a écrits notamment en évoquant l'histoire de Paris-Roubaix.

 

Le cyclisme évidemment Hubert Louvet en est le représentant le plus connu dans la région picarde.

Nous avons profité de l'occasion pour interroger Hubert Louvet et le questionner sur la situation de ce sport, privé de compétitions dans l'ensemble,  nonobstant évidemment le Tour de France.

Hubert Louvet est un président-adjoint plutôt morose car la région ne compte plus de cadre technique.

La personne qui faisait office de CTR Jérôme Fromonteil a quitté son poste mais il a été remplacé par un ..salarié administratif à qui néanmoins on a attribué le rôle de CTR.. .

Alors, Hubert Louvet en vient à regretter cette époque bénie qui voyait le cyclisme picard briller de mille feux et qui avait un CTR de haut niveau, Francis Van Londerseele à qui Antoine JEAN a succédé un peu plus tard..

"  C'est vrai qu'après la démission de M. Limousin, la place me revenait logiquement mais vous le savez, en raison de toutes mes occupations par ailleurs, j'ai décliné la proposition afin d'accompagner Pascal Sergent..

 

Au niveau du CTR, nous en avions un Jérôme Fromonteil. Bien sur que je regrette l'époque où j'avais Francis Van Londerseele en tant que CTR. Je regrette aussi Antoine JEAN. Tous deux ont été les meilleurs CTR de la Picardie.. qui avait un centre national de formation et qui a remporté les plus beaux succès".

Evidemment, en tant que Picard, Hubert Louvet est heureux du troisième titre tricolore d'Arnaud Demare. Bien sûr aussi que je suis content de la victoire d'Arnaud Demare qui est devenu pour la troisième fois champion de France. Je connais bien les parents d'Arnaud et la maman a été aussi championne de Picardie.J'espère que nous verrons Arnaud au Prix Jean Renaux à Amiens le 27 aout mais nous aurons auparavant levGrand Prix de la Somme le 2 mai 2021.

 

Lionel Herbet


Arnaud Demare l'a démontré: le cyclisme est aussi un sport collectif

 

2014- 2017- 2020 Ainsi Arnaud Demare a-t-il été trois fois champion de France sur route à trois ans d'intervalle. Comme le faisait remarquer notre ami Thierry Adam sur France 3, Arnaud Demare n'est plus qu'à un titre de Jean Stablinski. Pour  avoir quatre titres tricolores dans son armoire, on souhaite ne pas attendre 2023.

Ce dimanche soir, nous avons assisté à un final époustouflant du championnat de France.

Trois hommes se sont affrontés à la force du jarret et Arnaud Demare s'est imposé au finish devant Bryan Coquard et Julian Alaphilippe.

Le Beauvaisien qui a été formé au C C Nogent et qui ensuite est toujours  reste  fidèle à Marc Madiot et à Groupama a gagné en force.

Mais après ce championnat de France, il faut retenir plusieurs évidences.

D'abord, Arnaud Demare était le grand favori et il l’a prouvé. Tous ses adversaires ont admis qu'il était le plus fort. Ensuite, le Beauvaisien formé au C C Nogent avait autour de lui une équipe redoutable, soudée et n'ayant qu'un objectif: faire en sorte que leur leader aille le plus loin dans la discrétion la plus totale avant d'exploser sur la fin.

C'est ce qui  s'est produit et tous ses rivaux l’admettaient volontiers. Ensuite, ce succès individuel de Demare  rejaillit sur toute l’équipe  ce qui prouve une fois de plus que le cyclisme est devenu un vrai sport collectif.

Cette évidence  doit faire  plaisir à  l'entraîneur d’Amiens Luka Elsner qui est parvenu à faire en sorte que jeunes et anciens joueurs soient réunis pour obtenir le meilleur résultat possible contre Nancy avec ce but signé Guirassy.

Pourquoi cette comparaison? Simplement parce qu'Elsner est amoureux du cyclisme et qu’il est du même pays que celui qui est le grand favori du Tour de France: le Slovene Roglic.

 

Lionel Herbet


EDITO

Se passer de Froome et Thomas, il faut quand même le faire et avoir des réserves!

 

Aujourd'hui, il est acquis que l'équipe INEOS ne fait plus la loi comme auparavant.

Certes, elle possède encore un effectif pléthorique mais elle est malmenée par la formation hollandaise Jumbo Visma qui aligne deux grands champions le Slovène Primoz Roglic numéro un mondial et le Hollandais Tom Dumoulin . 

Pour revenir à INEOS , il faut tenir compte de deux paramètres: cette saison est complètement différente et tout va se jouer en l'espace de deux mois et demi. C'est à dire que le programme prévoit Tour de France, Tour d'Italie et Vuelta en un laps de temps relativement court.

Ces trois courses par étapes vont donc se dérouler un un minimum de temps comme on l'a vu la semaine dernière avec les deux grandes classiques italiennes: Milan-San Remo et le Tour de Lombardie;

 

Alors, INEOS qui veut être présent partout, a procédé à des choix drastiques.

Le grand  patron a procédé un peu comme on le fait dans le football: des choix rigoureux en laissant sur la touche de grands champions Franchement, se priver pour le Tour de France de Chris Froome et Geraint Thomas qui à eux deux, totalisent cinq victoires, il faut être certain de son coup. Peut-être  que dans une saison normale, sans pandémie, INEOS aurait agi de toute autre manière mais là,on peut analyser la situation différemment. Pour le Tour de France, INEOS va s'appuyer sur le duo Bernal-Carapaz tandis que Froome et Thomas seront les leaders au Tour d'Italie et Tour d'Espagne. Imaginez qu'en fin de saison, INEOS l'emporte sur tous les fronts on pourra alors conclure que le choix de cette équipe a été judicieux.

Une chose est sûre: le suspense sera constant sur ces trois épreuves en espérant que nos Français parviendront à tirer leur épingle du jeu.

 

Lionel Herbet


EDITO

De plus en plus de  chutes graves   sur les routes

 

L'actualité s'emballe en ce mois d'août et le cyclisme prend vraiment un nouveau départ. Pas facile pour les directeurs sportifs d'aligner des équipes dans les grandes compétitions qui se déroulent simultanément.

Ainsi, juste après le Tour de Pologne, nous avons le Dauphiné et en une semaine, ont eu lieu les deux grandes classiques italiennes Milan San Remo et le Tour de Lombardie.

Tout le monde a d'ores et déjà les yeux rivés vers le Tour de France qui partira fin août de Nice. On pense généralement que le Slovène Roglic qui dispose de surcroît d’une  équipe de haut de gamme est le grand  favori mais à priori le Colombien Bernal qui a caché son jeu au Dauphiné pourrait le menacer et qui sait si Christopher Froome ne sera pas lui aussi au rendez-vous. Côté français, on compte beaucoup sur Thibaut Pinot.

Mais le sujet que nous voulons aborder est celui à la fois de la popularité du cyclisme mais aussi et surtout les chutes qui se produisent un peu partout.

 

Quitte à le répéter, les coureurs prennent de plus en plus de risques aussi bien à l'arrivée que dans les descentes des cols.

Ainsi samedi, la chute dont on a été victime le prodige belge Remco Evenepoel nous  fait froid dans le dos. C'est une chute qui nous a fait penser à celle dont avait été vcitime voici .. 60 ans Roger Rivière.

Si Roger Rivière ne s'est jamais remis physiquement de cette cabriole, le jeune Belge souffre d'une fracture du bassin. Une blessure évidemment très grave mais qui normalement et on l'espère, ne l'empêchera pas de poursuivre sa carrière.

Nous l’avons souvent souligné, le cyclisme est populaire et avec le coronavirus, jamais les Français n'ont acheté autant de vélos. Malheureusement,  cela ne va pas sans obstacle et la cohabitation entre vélos et autos devient de plus en plus difficile. C'est ainsi qu'en juillet, on a relevé 29 morts de cyclistes qui ont été renversés par des autos le plus souvent en agglomération. C’est un bilan dramatique et qui hélas va s’aggraver car il y aura de plus en plus de vélos qui rencontreront de grosses difficultés à cohabiter. 

 

Lionel Herbet 


Arnaud Demare- Fabio Jakobsen : destins croisés

 

C’est reparti dans le monde du cyclisme professionnel.

En attendant Milan-San Remo en fin de semaine, l’attention a été retenue ce mercredi à deux endroits et à des degrés différents.

D’abord et c’est une grosse satisfaction pour le cyclisme picard (oui nous disons bien picard), Arnaud Demare a frappé un grand coup en s’adjugeant la classique Milan-Turin.

Demare a devancé au sprint l’ancien champion du monde Peter Sagan et l’Australien Caleb Evans, deux des plus grands spécialistes mondiaux du moment.

Ce sprint a été royal et surtout très clair.

Ce sprint n’avait en tout cas rien à voir avec celui qui voyait la conclusion de la première étape du Tour de Pologne auquel  participent du reste quelques Picards dont Rudt Barbier.

 

Nous l’avons vu sur les images qui ont été relayées par les réseaux sociaux et franchement, cela nous a fait froid dans le dos.

C’est absolument terrifiant car elles démontrent que même à 80 à l’heure, des coureurs sont prêts à tout pour, non pas gagner coûte que coûte mais empêcher  un adversaire de vaincre.

C’est ce qui s’est passé dans les derniers mètres et on voit le Hollandais Dylan Groenewegen couper la route à son compatriote Fabio Jakobsen. Ce dernier est carrément balancé dans les balustrades et va percuter des spectateurs et les barrières.

La blessure est très grave et on a même côté médical eu les craintes les plus vives. Le pronostic vital était même engagé selon les médecins.

Ce geste nous fait penser, dans le monde du football,  au tacle assassin d’un défenseur qui empêche un attaquant de passer.

C’est plus qu’une faute : un crime et du reste le directeur sportif du malheureux Jakobsen demande à ce que Gronewegen aille en prison. Tout simplement.

Ce genre d’accident est malheureusement de plus en plus fréquent dans le cyclisme.

Il faut que les sanctions les plus sévères soient prises d’abord par les commissaires et ensuite les Fédérations.

Car nous craignons que dans les semaines qui viennent, nous devrons déplorer   la mort d’un coureur. Ce qui ne serait hélas pas, une première.

 

Lionel Herbet


Edito

Inquiétude pour la plupart de nos sportifs de haut niveau

 

Quand il était Député, l'actuel maire d'Abbeville Pascal Demarthe s'était intéressé à la situation parfois précaire de la plupart des sportifs de haut niveau.

Il souhaitait que l'Etat se penche sur le cas de ces athlètes qui défendent les couleurs de la France aux Jeux Olympiques ou autres grandes compétitions  mondiales.

Tous ces sportifs ne s'appellent pas Teddy Riener qui n'a aucun souci à se faire pour son avenir ce qui est tout à fait normal  compte tenu de son palmarès. Mais tous ceux qui ont la chance d'être sélectionnés n'ont pas le statut de l'immense champion de judo. La plupart galèrent, tentent de décrocher un sponsor car leur club qui bénéficie pourtant des retombées médiatiques de leur champion, n'ont pas toujours les moyens financiers pour les aider correctement.

Avec le coronavirus, la situation a empiré  et elle est même devenue dramatique pour certains.

 

Par décence, il arrive que ces sportifs ou les clubs cachent la vérité et souffrent en silence. Mais cette année 2020 est purement catastrophique.

D'abord, les Jeux de Tokyo n'ont pas lieu cette année et ils sont reportés à l'an prochain  s'ils ont lieu car les Japonais boudent un peu et traînent les pieds.

La pandémie du  Covid-19 a tout bouleversé en multipliant le nombre de chômeurs. Le sport n'échappe donc  pas à la règle. Les premières victimes sont les .. athlètes qui doivent s'entraîner pour gagner leur sélection. Celle ci  est remise en question puisque tel ou tel athlète aura pu être qualifié pour Tokyo 2020 mais ne le sera pas automatiquement pour Tokyo 2021.

Pendant ces longs mois de préparation, ces athlètes de toutes disciplines doivent pour reprendre une expression "faire bouillir la marmite"

Un athlète a accepté de 

 raconter ce qui ressemble presque à un chemin de croix. Au journal l'Equipe, le judoka Guillaume Chaine, le numéro un dans sa catégorie âgé de33 ans, a déclaré:

"Lorsqu'on est dans une préparation préolympique, on se doit d'être dans un bon  environnement et notamment sans avoir à se demander comment on va remplir le frigo ».

Cette situation compliquée ne concerne pas que ce judoka licencié dans un club de la région parisienne qui hélas ne peut l'aider plus financièrement.

Le problème est donc pour l'heure insoluble. Il doit concerner le Ministère de la Jeunesse et les Sports qui devra bien un jour adopter un vrai statut de sportif de haut niveau.

PS : il est évident que la triste mésaventure de ce judoka peut aussi hélas arriver à un cycliste  qui prépare Tokyo
Lionel Herbet

EDITO

Des Jeux de Tokyo à huis clos?

Le C I O ne le veut pas

 

On le sait, les Jeux Olympiques qui devaient se dérouler cette année à Tokyo ont été reportés à l'an prochain pour cause de coronavirus.

En quelque sorte, les Jeux n'ont  pas subi le même sort que le Tour de France, les grandes épreuves sportives notamment les tournois de tennis qui ont été déplacées de quelques mois.

Avec le recul, peut-être aurait-il été  possible de  programmer les J.O. en fin d'année et du moins, les athlètes de tous les pays du monde auraient pu poursuivre leur préparation qu'ils ont dû parfois brutalement interrompre.

Le président du comité international olympique l'Allemand Thomas Bach a eu l'occasion de se prononcer ces derniers temps. Et notamment de répondre à cette question: et si les Jeux avaient lieu à huis clos?

Le CIO travaille en ce moment sur certaines éventualités mais il y a une chose dont le président ne veut pas entendre parler: le huis clos. C'est banni de son vocabulaire.

 

"Nous ne voulons pas des Jeux à huis clos"a affirmé catégoriquement Thomas Bach pour Tokyo l'an prochain.

Bach ne veut pas que des épreuves aient lieu dans des stades vides.

Imaginez la finale du 100m avec aucun spectateur.

C'est franchement inimaginable.

Le CIO travaille à la fois sur la santé des athlètes qu'il faut évidemment préserver mais aussi sur ce qui fait l'idéal olympique et son esprit qu'il faut garder quoiqu'il arrive.

Avec le Premier Ministre japonais, M. Bach est d'accord sur le fait qu'il n'est pas possible de reporter les Jeux en .. 2022.

Il est évident qu'aujourd'hui personne ne sait si les Jeux de Tokyo auront bien lui en 2021. Tout le monde l'espère évidemment mais il y a ce virus qui n'a pas fini de faire des ravages.

Croisons tout  simplement les doigts.

Si les J.O étaient annulés, qui seraient les premières victimes?

Les athlètes évidemment dont les heures passées à l'entrainement deviendraient inutiles.

 

Lionel Herbet


Souvenirs

1981: Francis sous la direction de son père  Jean Van Londerseele

 

La photo que nous publions est un document au niveau du cyclisme picard.

Nous sommes à la fin de la saison 1981 et la Picardie est encore loin d'obtenir ses meilleurs résultats.

Du reste, la Picardie est privée de CTR (Conseiller Technique Régional) depuis le départ de l'ancien professionnel qui fut le premier à exercer cette missions dans la région: Jean Pierre Vanoverbeke.

A cette époque, le président du comité de Picardie est un Axonien Clovis Moinet.

Toutefois au poste de CTR, on note le travail effectué par un passionné de cyclisme qui réside à Creil et va oeuvrer à titre bénévole. Une situation qui ne pourra s'éterniser on le comprend facilement.

Au sein de la commission technique régionale, la présidence est assurée par .. Jean Van Londerseele qui n'est autre que le père de Francis.

 

Dans la commision, figure l'actuel président du comité de la Somme Jacky Crépin.

On peut affirmer que le travail de Francis Van Londerseele va être bénéfique pour le cyclisme et à la fin de cette année, déjà des résultats intéressants sont enregistrés.

C'est ainsi que le comité est représenté par trois jeunes licenciés qui vont se rendre en Guadeloupe, représenter leur région pour la phase finale du challenge National.

Parmi eux, Yannick Foirest licencié au C C Moreuil et Michel Thiebault qui court pour le club de Corbie.

Peu après, Francis Van Londerseele est officiellement nommé CTR pour la Picardie et dès lors, la région va s'illustrer notamment en 1987 avec le titre de champion de France sur route avec notamment Philippe Ermenault et Eddy Seigneur.

Le cyclisme picard devient tellement brillant que quelques années plus tard, Francis Van Londerseele est sollicité pour effectuer une mission en .. Arabie Saoudite.

Il n'ira jamais dans ce pays et intégrera une équipe professionnelle.

On connait la suite de la carrière de Francis aujourd'hui en retraite et qui est licencié à Promotion Sport Picardie tout  en continuer à faire du vélo.. pour son plaisir.

 

Lionel Herbet


Souvenirs

 

Quand Antoine Richer pratiquait le .. cyclisme

 

Voilà une photo vraiment inédite.

Nous sommes dans les années 90 et à Amiens, se déroule le prix Jean Renaux qui à l'époque est organisé par l'Amiens SC et a lieu sur un parcours tracé autour de la Maison de la Culture.

Il est de coutume qu'avant le départ des pros, a lieu une course dite de gentlemen qui se dispute en contre la montre.  Il s'agit de réunir dans un duo un coureur professionnel et un sportif ou dirigeant de la capitale picarde.

A cette époque, Antoine Richer est une véritable monument du hockey sur glace à Amiens. Il a  été un immense joueur et est devenu ensuite entraîneur des Gothiques.

Antoine Richer a  voulu participer à ce critérium et il est ici à droite aux côtés du professionnel Patrice Esnault dont la particularité est qu'outre le fait d'être pro, il vient de signer une licence à l'ASC.

On reconnait aussi derrière Richer, Max Lefebvre qui a couru dans les années 50.

 

Lionel Herbet


Souvenirs

1979: Bruno Aeck déboulonne James Herbain à Saint-Maulvis

 

Dans l'histoire du cyclisme picard, jamais un homme n'aura autant dominé sa spécialité que le sociétaire du S V Senlis James Herbain.

 Songez que depuis la création du comité de Picardie, en 1965, il a toujours remporté le championnat régional de cyclo-cross.

En 1979, le championnat de Picardie se déroule dans la Somme à Saint-Maulvis.

Cela va rester comme le championnat de la passation du pouvoir. Il est vrai que depuis plusieurs semaines, les connaisseurs s'attendent à ce que James Herbain qui flirte avec les 40 ans va devoir s'incliner face à un adversaire plus jeune (23 ans): le coureur du club d'Agnetz dans l'Oise  Bruno Aeck.

Une page se tourne donc à Saint Maulvis le dimanche 16 décembre 1979.

 Chaque coureur a été très encouragé et le cyclo-cross picard vit de belles heures.

Cette rivalité entre Herbain et Aeck plait beaucoup. Le public est même demandeur.

A l'arrivée, la suprématie de Bruno Aeck est incontestable mais Herbain qui mettra un terme à sa carrière, est heureux de sa performance.

Il n'a en effet concédé qu'une minute à Bruno Aeck le nouveau maître du cyclo-cross picard.

A l'arrivée, les deux hommes s'étreignent. Il y a du respect entre eux.

Pour mémoire, James Herbain a remporté 14 championnats régionaux d'affilée. Un record qui ne sera sûrement jamais battu.

 

Lionel Herbet


Souvenirs

1971: Daniel Jacotey (Amiens SC) dauphin de l'inamovible James Herbain

 

Avant qu'il ne vienne s'installer sur la place de l'hôtel de ville de Picquigny  en tant que marchand de cycles, avant qu'il ne donne l'idée au jeune Philippe Ermenault de devenir coureur cycliste et de se forger le palmarès qu'on connait, Daniel Jacotey a été un excellent spécialiste du cyclo-cross.

Il était licencié à l'époque, voici un demi siècle, à l'Amiens SC.

Son père était aussi sportif mais il oeuvrait surtout dans la section de tennis de table de l'ASC.

Daniel Jacotey avait un petit gabarit qui lui lui permettait d'être à l'aise dans les labours lorsqu'il fallait monter et descendre de son vélo.

Malheureusement, Daniel Jacotey était le contemporain d'un certain James Herbain, licencié au SV Senlis.

Le 24 janvier 1971, se déroule le championnat de Picardie de cyclo-cross à Mareuil Caubert. Didier Thueux l'enfant du pays et futur grand coureur des années 80-90 est encore très jeune et il ne pratique pas encore le cyclisme. 

Ces championnats de Picardie sont organisés de main de maître  par le VC Ponthieu avec l'aide des Amis du Cyclisme. 

 

Comme prévu, James Herbain domine l'épreuve et s'adjuge son sixième titre consécutif. Daniel Jacotey prend la deuxième place à 1mn27 du vainqueur. Un écart énorme qui illustre parfaitement la suprématie de Herbain dont on rappellera qu'il fut aussi champion de France.

Ce sera pour Daniel Jacotey la meilleure place dans un championnat régional. On peut affirmer qu'à plusieurs reprises, James Herbain  a barré la route à Daniel Jacotey.

En ce début 1971, le comité régional a établi le calendrier de la saison sur route. Songez que plus de 500 courses seront organisées dans les trois départements. C'est vraiment une époque dorée. Le cyclisme est populaire et par exemple, les sponsors se bousculent afin d'aider les clubs. Ainsi un exemple: Eric Lalouette et ses équipiers du club d'Abbeville sont équipés par une société de machines de café: la société Imperial.

 

Lionel Herbet 


Souvenirs

1960: une année que jamais, nous n'oublierons

 

Le temps s'écoule très vite et c'est comme si c'était hier, cette année 1960 qui a tant marqué nos esprits.

Commençons par les Jeux Olympiques de Rome qui ont sûrement été les plus décevants au niveau des résultats obtenus par les athlètes français.

Grâce au Ministère des Sports et de la Jeunesse, j'ai eu la chance de pouvoir assister avec 400 jeunes Français venus de tout le pays,  à la première semaine des J.O.

J'avais eu la chance d'être présent à la cérémonie d'ouverture à Rome et je vous assure que me retrouver perdu dans un stade de 100.000 spectateurs est franchement impressionnant.

J'ai le souvenir du lâcher de pigeons et colombes, le dernier porteur de la flamme olympique qui était un discobole italien.

Par la suite, j'ai eu la chance d'assister à du football, de l'athlétisme, boxe avec un combat de .. Cassius Clay et un match de l'équipe de France de basket. J'avais même pu bavarder avec le mythique entraîneur de cette époque Robert Busnel. Mais le plus important est que j'ai pu entrer dans le village olympique et bavarder avec Michel Jazy et Michel Bernard qui étaient les vedettes de l'athlétisme français.

Comment étais-je entré dans le village?

En utilisant un subterfuge et me recommandant du Ministre des Sports M. Herzog. Cela avait marché.  

 

Au plan français, la récolte avait été maigre et ce furent même les Jeux les plus décevants de toute l'histoire.

Peu après, je me souviens de ce dessin paru dans  le Figaro et qui représentait le Général de Gaulle en survêtement et lâcher à qui voulait l'entendre "dans ce pays, je dois tout faire".

On peut affirmer qu'il y eut un avant 1960 et un après.

Le sport prend alors plus d'importance dans le Gouvernement et dans tout le pays. On enregistre un réel désir de redresser la situation.

Le sport devient vraiment indépendant et va disposer de moyens importants. Tout le contraire de la situation actuelle qui voit le sport rattaché à l'Education Nationale. Mais c'est une autre histoire.

Le Ministère des Sports a toute  sa place et procède à la la nomination dans les régions de conseillers techniques régionaux qui, en général, sont des champions dans leur discipline. En Picardie par exemple l'exemple le plus frappant est Rolf Maïer un des meilleurs haltérophiles de l'époque et qui sera directement à l'origine de la superbe carrière  de Daniel Senet.

Un bon mois avant les Jeux, s'était déroulé le Tour de France qui avait été remporté par l'Italien Gastone Nencini. Ce Tour fut marqué par deux événements:un plutôt amusant et l'autre vraiment dramatique.

En 1960, le Tour passait par Colombey les deux Eglises où se trouvait justement le général de Gaulle qui profitait de quelques jours de vacances.

Rien n'avait été prévu au départ et c'est Henry Anglade, un des coureurs de l'équipe de France  qui prit contact avec Jacques Goddet le patron du Tour.

Tout se réglait rapidement d'autant que le Général avait prévu de regarder les coureurs.

 

Effectivement  le peloton s'arrêtait quelques instants. Le temps de saluer quelques coureurs et les coureurs  repartaient

Ce fut évidement un grand moment et qui ne s'est jamais renouvelé même si certains Présidents de la République ont eu la chance de venir suivre une étape dans la voiture du Directeur de course ou tout simplement de remettre le maillot jaune au leader de la course comme ce fut le cas avec Jacques Chirac et Martial Gayant au début des années 90.

Mais 1960 restera surtout comme ayant été la chute très grave dont fut victime Roger Rivière leader de l'équipe de France et qui, logiquement, était le grand favori. Malheureusement, Roger Rivière avait pris tous les risques dans la descente du col du Perjuret et il chuta dans un ravin. Il eut la colonne vertébrale fracturée et plus jamais il ne devait remonter sur unvélo, terminant sa vie dans un fauteuil.

L'année précédente, Roger Rivière était venu disputer à Amiens le critérium d'après Tour en compagnie du vainqueur l'Espagnol Federico Bahamontés.

Il était insouciant, prenait tous les risques aussi bien en course comme dans la vie de tous les jours.

Les spécialistes affirment qu'il avait la classe de Jacques Anquetil ..

 

Lionel HERBET 


Souvenirs

 

Jean Jacques Fussien avait frappé très fort en 1970

 

Dans l'histoire du cyclisme picard, Jean Jacques Fussien demeure à tout jamais comme ayant été un espoir puis un champion hélas foudroyé trop tôt,  victime d'un terrible accident de la circulation en 1978 alors qu'il s'entrainait.

Mais aujourd'hui, nous voulons rappeler la performance de ce garçon qui n'avait peur de rien et qui pour mémoire osa s'attaquer au grand Eddy Merckx.

En juin 1970, les championnats de Picardie sur route se disputent dans la Somme à Fressenneville.

Soit dans cette région du Vimeu qui est alors très dynamique au plan cyclisme. Chaque village organise sa course mais en ce dimanche 13 juin 1970, c'est toute l'élite picarde qui est au rendez-vous.

A cette époque, les seniors et les juniors courent en même temps mais les classements sont séparés.

 

Ainsi, en senior le titre revient à Bernard Thevet du V C Beauvais tandis que chez les juniors, la victoire revient à Jean Jacques Fussien licencié au C C Nogent  ce club cher à Alain Mathieu et qui a accueilli de grands champions  le dernier en date étant Arnaud Demare.

Bernard Thevet s'impose au sprint après 4 heures de course.

Il précède Jean Jacques Fussien puis Thierry Grandsir 7e Eric Lalouette 10e. Il y a vraiment du beau monde.

Dans le Courrier Picard, il est écrit que  Bernard Thevet aime le Vimeu car auparavant, il avait gagné à Bouvaincourt dans une épreuve qui comptait pour le célèbre maillot rente de l'UCVB.

Pour sa part, Jean Jacques Fussien s'adjugeait son troisième titre régional après celui de la poursuite et des sociétés. Il n'avait que 18 ans et son palmarès s'ornait de 28 succès.  .

Ces championnats régionaux de 1970 furent parmi les plus beaux de l'histoire.

Lionel Herbet


EDITO : Slovénie, petit pays aux grands champions cyclistes

le calendrier cyclisme pour constater que nous allons vivre trois mois exceptionnels. En effet quand on consulte le calendrier à venir de l’UCI, on constate que la reprise, ou du moins le vrai départ de cette saison 2020, est fixée au 1er août avec les Strade Bianche. Un coup d’œil sur

 

Ensuite, les courses vont se succéder à un train d’enfer puisque jusqu’au 25 octobre avec la classique Paris-Roubaix, nous aurons eu droit au Tour de France qui partira de Nice le 29 août, le Tour d’Italie du 3 au 25 octobre et le Tour d’Espagne du 20 octobre au 8 novembre.
Les équipes se préparent donc pour cette fin de saison et nul doute qu’il leur faudra disposer d’un solide effectif pour à la fois participer aux classiques mais aussi aux courses à étape. Bref, cette saison sera d’autant plus importante que le cyclisme risque de subir de plein fouet les conséquences du coronavirus car les sponsors seront plus difficiles à séduire..

Pour rester dans le milieu du cyclisme, alors qu’en France la reprise devra encore attendre, nous avons appris qu’en Slovénie avaient eu lieu les championnats nationaux sur route. La Slovénie est un petit pays qui n’est pas très riche et qui a, contrairement à la France, décidé de privilégier l’aspect économique plutôt que sanitaire. C’est un choix. La Slovénie a été le premier pays européen à décider la fin du confinement car le pays est au bord de la banqueroute.

 

Toujours est-il que par exemple, les matches de football ont repris et que surtout, les stades étaient souvent pleins. Rétrospectivement, on a eu peur que la Slovénie subisse le même sort que la Serbie avec ce tournoi de tennis réunissant les meilleurs joueurs au monde dont le numéro un mondial qui a été déclaré positif. Pour revenir au cyclisme, le pays slovène est partagé en deux un peu comme jadis en France quand nous avions la rivalité enter Poulidor et Anquetil.
En effet, Primoz Roglic et Tadej Pogacar sont les deux grandes vedettes du moment et on peut dire que le cyclisme en ce moment a dépassé le football dans ce petit pays. Ces deux champions ont fait du cyclisme le sport le plus populaire dans le pays.

Au fait, la Slovénie c’est aussi le pays de l’entraîneur de l’Amiens SC Luka Elsner avec qui nous avons souvent l’occasion d’évoquer les résultats de ces grands champions que sont Pogacar et Roglic.



Lionel Herbet