Avec passion, Lionel HERBET, ancien journaliste sportif au Courrier Picard et adhérent à Promotion Sport Picardie nous livre quelques lignes sur le cyclisme d'hier et d'aujourd'hui
Ces derniers jours, nous avons évoqué les principaux soucis rencontrés en ce début de saison du cyclisme.
Il s'agissait de mettre en avant le problème de la sécurité car de plus en plus des coureurs sont victimes de très graves accidents de la circulation.
On l'a encore déploré ces dernières semaines avec le décès d 'un jeune cycliste anglais Aidan Worden 18 ans et d'un espoir en Colombie.
La sécurité est aujourd'hui le danger numéro un dans ce sport que ce soit en course ou à l'entrainement.
Une remarque en passant.
Voici encore un quart de siècle, à cette période de l'année, les routes étaient très fréquentées par les coureurs qui préparaient leur saison.
Ils étaient souvent seul ou en peloton et pour les précéder, il y avait une voiture du club qui réglait si on peut dire, la circulation. Les accidents étaient rares car il existait une sorte de respect entre les automobilistes et les cyclistes.
Aujourd'hui, on ne rencontre hélas plus de coureurs qui s'entrainent afin d'être en forme pour la première course de la saison. Et s'il vous arrive de croiser certains coursiers, ce sont en général des adultes voir des vétérans qui viennent souvent le dimanche matin se dégourdir les jambes.
Autre souci rencontré par le cyclisme et que nous avions évoqué, celui des finances.
Il ne vous a pas échappé que les temps sont durs et que le cyclisme souffre peut-être plus que certains sports collectifs car il n'y a pas de recette.
On pensait avoir tout vu mais voilà que survient l'erreur fatale, un erreur dans le parcours.
Dans notre carrière, il nous est bien sûr arrivé que dans certaines courses même professionnelles, par la faute ou la négligence d'un signaleur, les coureurs se trompent et s'engagent sur une route qui ne leur était pas destinée.
Mais l'erreur était vite réparée et tout redevenait rapidement dans l'ordre.
Cette fois, les conséquences ont été plus sérieuses.
C'était à l'arrivée de la première étape du Tour d'Algarve.
Le peloton qui se présentait à l'arrivée a été, pour des raisons inconnues, dirigé sur une voie parallèle
Sauf quelques coureurs qui ont disputé normalement l'arrivée et c'est l'Italien Ganna qui s'est montré à la fois le plus rapide et le plus malin.
Hélas pour lui, Ganna n'a pu apprécier comme il se doit cette victoire car les organisateurs ont purement et simplement décidé d'annuler cette étape, privant ainsi l'Italien du maillot de leader.
Espérons que désormais, le cyclisme en a terminé avec tous ces pépins et que nous n'aurons plus à déplorer tel ou tel incident.
Le Cyclisme mérite mieux.
Lionel Herbet
Dans les milieux sportifs, ce médecin fait référence.
Chaque dimanche, on le voit avec sa petite valise autour des terrains de football, en tant que médecin officiel de l'Amiens SC mais il est aussi le docteur qui joue son rôle dans les courses cyclistes et notamment le Grand Prix de la Somme.
Sans oublier les fonctions qu'il occupe au Comité Régional Olympique et sportif sans oublier sa présence au sein du comité directeur du district de la Somme de football dont il est un membre élu et compétent.
Dimanche dernier, Marc LEGENT était de service à l'occasion de la rencontre U 19 qui opposait les Amiénois à Valenciennes.
L'occasion de lui demander comment il parvenait à cumuler toutes ses fonctions mais aussi son activité professionnelle.
"D'abord je suis un vrai Picard car je suis né à Amiens ville dans laquelle j'ai passé ma jeunesse à l'exception de deux ans où j'étais à Clermont Ferrand quand mon père terminait ses études , en tant qu'Inspecteur des Impôts.
Je suis ensuite revenu à Amiens.
Cela fait exactement 24 ans que j'exerce ce métier de médecin et c'est la même année que la naissance de mon fils.
J'ai actuellement un cabinet à Villers Bretonneux.
A l'Amiens SC, je suis médecin depuis une dizaine d'années.
Je suis arrivé un peu par hasard car le docteur GUERET arrêtait. Il m'a sollicité et j'ai donc débarqué.
Au départ je ne faisais que quelques heures par semaine et aujourd'hui avec le développement du centre de formation, je suis plus occupé.
Ma fonction consiste à suivre en semaine les jeunes du centre et le dimanche à accompagner une équipe.
Mon rôle est celui d'un médecin du sport et je suis là pour traiter les blessures, la rééducation et tout le côté médecine générale.
Je suis présent chaque jour et ce, à raison de 23 heures par semaine.
Evidemment j'ai mon cabinet à gérer et cela fait que mes journées sont bien remplies.
Je suis aussi le médecin du district de la Somme et c'est mon premier mandat avec le président Pascal Tranquille.
Je m'occupe surtout des dossiers de surclassement et le suivi des arbitres.
Je travaille aussi en étroite collaboration avec le Comité régional olympique et sportif. Nous allons travailler sur la pratique des électro cardiogrammes chez les 12-13 ans.
Il s'agit de déceler les anomalies et notamment quand surviennent les morts subites.
Enfin, je suis aussi le médecin du cyclisme et c'est au CROS que j'ai rencontré Hubert LOUVET qui organise le Grand Prix de la Somme.
Il m'a demandé si je voulais remplacer mon collègue qui arrêtait.
J'ai accepté et l'an dernier, j'ai donc fait le Tour de la Somme.
C'est vraiment intense car dans ma voiture, je suis proche du peloton.
Il faut être réactif tout de suite dès qu'il y a un pépin.
C'est vraiment particulier
Dès qu'il y a une chute, il n'y a pas de temps à perdre.
Il faut prendre une décision en l'espace de quelques secondes.
Quand une chute se produit, le coureur veut toujours repartir.
Mais c'est le docteur qui décide.
En course, vous pouvez soigner le coureur, lui faire une piqure par exemple.
C'est vraiment passionnant.
Tout peut arriver et je me se souviens qu'au Grand Prix de la Somme l'an dernier, une chute de masse avait eu lieu et il avait alors fallu arrêter la course.
Enfin, le mauvais côté, c'est que dans ma voiture, je suis certes au courant du déroulement de la course mais je ne vois rien car je suis derrière le peloton.
Passionnant personnage que ce Marc LEGENT à la fois médecin mais surtout un vrai passionné du Sport et qui évidemment fin août sera au départ à Albert du Grand Prix de la Somme..
Lionel Herbet
Une fois de plus, une affaire de dopage qui concerne une autre discipline que le cyclisme a tendance à partir en vrille ou du moins à ne pas prendre les proportions qu'elle le mérite.
Il semble bel et bien que dans le cas de figure qui nous intéresse, le tennis est beaucoup plus protégé par les instances mondiales que le cyclisme notamment.
Longtemps en effet dans l'opinion, on a eu tendance à penser que le seul sport où un sportif pouvait se doper afin d'améliorer ses .performances, était le cyclisme.
L'affaire qui défraie en ce moment la chronique concerne tout simplement le numéro un mondial du tennis l'Italien Jannik Sinner.
Ces derniers temps, ce joueur a été contrôlé positif au clostebol.
Nous ne sommes pas médecin mais ce produit est interdit par les instances et il faut donc se plier à la loi. Ce que visiblement Sinner n'a pas fait puisqu'il s'est fait prendre une deuxième fois. dans un contrôle positif
L'Agence mondiale antidopage l'a alors suspendu pour trois mois mais il semble que la période de suspension ait été choisie par le joueur lui même en plein accord du reste avec les instances mondiales de ce sport.
Du coup, sa suspension prendra fin début mai ce qui lui permettra d'être requalifié au moment où se déroulera le Tournoi de Rolland Garros.
A moins que le Tribunal arbitral du sport ne prenne l'affaire en main et se fasse respecter en prenant une décision au mois d'avril.
Maintenant, posons simplement cette question: et si à la place de Sinner le dopé avait été coureur cycliste. Tadej Pogacar le dernier vainqueur du Tour de France
Nous aurions alors assisté à un déchainement de commentaires défavorables à l'encontre de ce champion cycliste mais aussi à la discipline tout simplement.
Car encore aujourd'hui dans ce bas monde, beaucoup de gens croient qu'il n'y a que dans le cyclisme que le dopage est roi.
Erreur.
Un directeur sportif Jérôme Pineau a alors posé cette question: "Deux poids, deux mesures?".
Il a raison tout comme un ancien numéro un du tennis mondial Stan Wawrinka s'interroge ainsi " Reverrons nous un sport propre".
Franchement, nous nous posons la question et doutons. .
Lionel Herbet
Dans quelques semaines, le prix de Montdidier va lancer officiellement la saison cycliste dans notre département.
C'est une tradition qui perdure et nous avons le souvenir que voici une trentaine d'années, les organisateurs refusaient des coureurs au départ.
C'était la belle époque du cyclisme avec des coureurs de qualité, des dirigeants passionnés par leur discipline et un public qui répondait présent.et se passionnait pour ce sport.
Aujourd'hui la situation n'est plus du tout la même et bien sûr, nous la regrettons de façon amère.
Outre le fait que le nombre des licenciés a baissé un peu partout et pas seulement dans la Somme, les organisateurs d'épreuves cyclistes sont confrontés à deux phénomènes irréversibles: la sécurité et le manque de moyens financiers.
Ce qui explique que dans nos villages, le dimanche quand se déroule la fête locale, le cyclisme n'est plus d'actualité.
Les faits sont hélas implacables. Il y a de moins en moins de courses et un peu partout, on annule des épreuves.
Ainsi, avons nous appris par exemple que le Tour de Bretagne féminin était annulé et ce en raison d'un manque d'argent.
Idem pour les Six Jours de Grenoble.
C'est tout simplement affligeant.
Et quand ce n'est pas un problème financier, les organisateurs sont confrontés à celui de la sécurité.
ll ne vous a pas échappé que dans nos villes et villages, les chicanes sont nombreuses et perturbent la circulation automobile et par conséquent, les courses cyclistes quand elles empruntent ce genre de routes.
Dans ces conditions, organiser aujourd'hui une course cycliste est un vrai casse tête et que le dirigeant qui trace le parcours est confronté à une tâche très difficile.
La semaine dernière, l'Etoile de Bessèges qui lance en général la saison professionnelle, a été marquée par un fait regrettable mais que nous pouvons, à la limite, comprendre.
En effet, il semble que le parcours était dangereux ce qui a motivé le retrait de l'épreuve de plusieurs formations.
Heureusement, tout le monde n'a pas quitté le bateau et finalement la course a pu aller jusqu'au bout avec un vainqueur méritant Kevin Vauquelin.
Mai sil est évident que les bénévoles qui organisent cette Etoile de Bessèges ont été déçus et nous ne serions pas surpris qu'ils abandonnent l'organisation.
Maintenant, si nous nous mettons du côté des équipes s'étant retirées, c'est dire celles qui sont les plus huppées, la crainte d'une chute qui aurait hypothéqué la suite de la saison, a sûrement joué un rôle dans la décision. prise à la fois par le directeur sportif de l'équipe mais surtout les patrons ceux qui ont le portefeuille bien garni et achètent une équipe cycliste comme on achète un club de football.
Moins de courses en Picardie et en France, c'est hélas le triste constat que nous tirons;
A l'inverse et en ce qui concerne le problème financier, les équipes professionnelles vont courir dans les pays où il y a de l'argent et par exemple le Français David Gaudu vient de se signaler au Tour d'Oman.
Maintenant pour revenir au Grand Prix de Montdidier fasse qu'au départ nous ayons un peloton fourni. et que le public aura l'occasion d'assister à une belle épreuve.
Lionel Herbet
Dans le cadre de l'héritage des Jeux Olympiques, dans une conférence organisée par le Département dans le cadre de la Maison des Sports à Amiens, ayant pour thème l'importance de la préparation mentale dans la prévention des blessures des sportifs de haut niveau, le champion olympique Philippe Ermenault ( Atlanta en 1996) était l'invité de cette soirée animée par le duo David Pruvot et Sébastien Becuwe.
Jamais Philippe Ermenault ne s'était autant dévoilé sur la grave blessure survenue au début de 1997 et son témoignage est d'une réelle importance.
Jamais jusqu'à présent, l'enfant de Picquigny n'avait mis en lumière cette partie de sa brillante carrière et qui nous a permis de constater que déjà, à cette époque, la préparation mentale était importante dans le sport de haut niveau.
On peut même affirmer que le cyclisme mais aussi la ville d'Amiens étaient en avance sur bien d'autres disciplines, notamment la natation en cette année 1996 et qui était encore à la traine.
Nous l'avons déjà mentionné dans de précédents articles, la préparation mentale est un outil essentiel dans l'accompagnement des athlètes.
Elle est égale à la préparation physique.
Elle est essentielle pour prévenir les blessures et pour Philippe Ermenault, ce levier a été capital ainsi qu'il l'a raconté jeudi soir à la Maison des Sports en présence de dirigeants, d'entraineurs mais aussi la rameuse du S N d'Amiens d'Erika Sauzeau qui fut médaillée aux Jeux paralympiques de Tokyo en 2021.
Retour sur les Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996 et Philippe Ermenault va revenir avec une médaille d'or et une d'argent en poursuite par équipes et individuelle.
On imagine facilement ce qu'a été l'après Atlanta pour Ermenault avec ces réceptions à n'en plus finir, ces nuits très courtes et ce régime alimentaire complètement débridé.
Au début de l'année 1997,Philippe Ermenault est à la recherche de la forme.
Lors d'une épreuve sur route, il est victime d'une grave chute.
Le diagnostic est terrible: fracture au niveau du bassin.
Il faudra plusieurs mois pour que Philippe Ermenault qui est confronté au déni, à la colère, revienne progressivement à la compétition.
Le champion olympique est confronté à une grave blessure qu'il n'a jamais connue auparavant.
Heureusement qu'il avait en réserve cette préparation mentale qu'il effectuait régulièrement avec un duo de médecins amiénois qui n'ont jamais été remplacés: les docteurs Jean Jacques Menuet et Jean Medelli. avec qui il va effectuer un travail en laboratoire et de visualisation.
Philippe Ermenault le reconnait, au début son corps est raide mais progressivement il est revenu en forme et en cette année 1997, il est même devenu pour la première fois champion du monde.
Et de se poser cette question:
"Ma blessure est-elle arrivée au bon moment et ne m'a t-elle pas permis de retrouver la fraicheur musculaire qui m'aurait peut-être manqué sans elle".
Philippe Ermenault l'a avoué: il n'a pas la réponse.
On peut quasiment affirmer que c'est parce qu'il avait déjà à l'époque un préparateur mental que Philippe Ermenault a pu surmonter cette grave blessure dont il fut victime début 1997.
Les intervenants avaient également cité le cas de certains athlètes qui étaient revenus au plus haut niveau après une grave blessure et notamment te champion de tennis Rafael Nadal et le sprinter jamaïcain Usain Bolt.
Lionel Herbet
Hubert Louvet fait partie aujourd'hui des dirigeants sportifs les plus expérimentés.
Longtemps, il a été le président de la Ligue de Picardie de cyclisme qui possédait un bâtiment à Amiens et qu'il a du vendre à son grand regret lorsque la Picardie a été absorbée par la région nordiste et désormais rattachée à la Ligue des Hauts de France.
Hubert Louvet est aussi le créateur de Promotion Sport Picardie qui organise depuis 1986 le Tour de la Somme devenu aujourd'hui Grand Prix de la Somme- Conseil départemental de la Somme qui est le partenaire principal depuis la première édition.
Cette année encore, la tradition sera respectée.
Pour 2025, le Grand Prix de la Somme aura un déroulement différent en ce sens que l'épreuve disputée ces trois dernières années dans l'ouest avec des arrivées à Abbeville, Cayeux et Saint Valery se déroulera en circuit autour d'Albert sur un circuit dans la Communauté de Communes le Pays du Coquelicot.
Une ville attachée au cyclisme qui fut parfois étape d'arrivée comme cela s'était produit en 1987 quand un jeune de l'époque Jacky Durand s'était imposé.
Après une belle carrière chez les pros, Jacky Durand est aujourd'hui consultant chez Eurosport.
"D'abord et c'est important de le noter, le G P de la Somme n'aura lieu que si le budget est respecté, martèle Hubert Louvet;.
Pour l'heure, il ne manque pas grand chose.
Tout sera officiel lors de l'assemblée générale de PSP le 7 mars. date à laquelle le budget devra être clôturé. soit environ 50.000 euros.
Nous avons de nombreux petits partenaires et ce, grâce à un travail de fond qui a été effectué par André Fatou.
Nous prendrons 22 équipes Continental et étrangères alors que nous en avons 27 d'inscrites.
C'est une course professionnelle classée U C I. classe 2 sur une seule journée le dimanche 31 août.
La course se déroulera sur quatre tours avec un village départ et une caravane publicitaire regroupés sur la place d'Albert.
Le parcours a déjà été supervisé à quatre reprises".
Evidemment, au delà de ses responsabilités au sein de Promotion Sport Picardie où il peut compter sur des collègues mais aussi des amis comme par exemple l'ancien pro Henri Paul Fin, aujourd'hui maire de Saint Fuscien, Hubert Louvet est toujours très actif au sein du comité des Hauts de France de cyclisme mais au CROS d'autant que l'actuel président a démissionné..
Récemment, la Ligue des Hauts de France de cyclisme a procédé au renouvellement de son comite et on a constaté que trois listes étaient présentes lors de l'assemblée générale ce qui hélas, atteste de la mauvaise ambiance qui règne aujourd'hui dans ce sport populaire.
Le cyclisme souffre beaucoup de la raréfaction à la fois de coureurs mais aussi d'épreuves.
Sans oublier le danger qui règne sans arrêt notamment lors des entrainements des coureurs et on l'a encore constaté la semaine dernière avec la mort d'une jeune championne.
La Somme ne compte que quatre élus au comité des Hauts de France: Hubert Louvet, Jacky Crépin, André Fatou et M. Le Besq soit un chiffre anormal compte tenu de ce que représente depuis toujours le cyclisme dans la Somme.
A l'heure où le cyclisme ne se porte pas très bien dans notre département, à l'heure où justement le comité de la Somme vient d'élire pour la première fois une présidente, un des grands clubs fait également peau neuve.
Il s'agit de l' E C Abbevilloise qui voit l'arrivée de Julien Nadaux.
Ce dernier est très connu dans le monde du cyclisme non pas pour avoir remporté des courses d'un jour mais pour s'être spécialisé et illustré dans des épreuves de longue distance comme par exemple courir durant la bagatelle de .. 24 heures.
Une première fois autour du bassin de la Hotoie à Amiens, il avait couru 607 km en 2015. L'année suivante, il améliorait largement ce record mondial sur un circuit de 750 mètres tracé dans Point de Metz.
Cette fois, Julien Nadaux pulvérisait son record mondial avec 726km.
Au delà de ce record, Julien Nadaux avait voulu réaliser un geste humanitaire et dédier ce record du monde à l'Association Des Etoiles pour Anaïs pour venir en aide à une jeune fille atteinte d'une grave maladie.
C'était voici une bonne dizaine d'années et à cette époque Julien Nadaux était considéré comme un sportif de haut niveau.
Il avait même à ses côtés pour le conseiller un certain .. Denis Troch ancien entraineur de l'ASC Football mais surtout devenu préparateur mental de haute lignée.
A cette époque, il avait créé à Amiens une école de cyclisme et cette passion pour les jeunes ne s'est jamais éteinte.
Julien Nadaux a décidé de rester dans le milieu et de mettre son expérience au service des jeunes et son choix s'est porté sur l'E C Abbevilloise qui fut dans les années 70 le club des frères Eric et Léon Lalouette.
Julien Nadaux nous a rappelé la joie qu'il avait d'être à la tête d'un des clubs historiques de la Somme:
"C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai accepté de devenir le président de l' E C Abbevilloise.
Il s'agissait de la 69e assemblée générale et je succède à M. Benoit Wadoux;
Je vais avoir à mes côtés une équipe très soudée et avec laquelle nous allons tout faire pour que le club perdure.
L'objectif sera de redynamiser le club comme il a pu l'être voici quelques années et qui à l'époque était un des meilleurs de la Somme.
C'est en allant dans les écoles primaires que je vais essayer de promouvoir notre sport en proposant le Savoir rouler et de par mon passé je vais essayer de motiver les jeunes et de leur donner exemple.
J'ai eu aussi la chance cette saison d'être élu au sein du comité de la Somme en tant que .. sélectionneur et cette double casquette va me permettre de développer l'amour que je porte pour ce sport dans le département.
Au moment où je deviens président, je pense à mon grand père qui doit être très fier de me voir à la tête d'un des meilleurs clubs du département."
Lionel Herbet